🐁 C Est Utile Au Personne Agee 94

HorlogeParlante Voix Française pour Personnes ÂgĂ©es, Alzheimer, Malvoyantes ou Aveugles. NotĂ© 4.93 sur 5 basĂ© sur 105 notations client. ( 105 avis client) 29,90 € 27,90 €. Enfin une horloge parlante simple Ă  rĂ©gler, simple Ă  utiliser. Elle change la vie des personnes qui perdent la notion du temps ou qui ont des difficultĂ©s visuelles. PubliĂ© le 01/01/2011 Ă  00h00 , mis Ă  jour le 27/01/2017 Ă  11h22 Validation mĂ©dicale 27 January 2017 Nous vivons aujourd'hui plus longtemps. C'est une chance, mais aussi un enjeu pour notre sociĂ©tĂ© et chaque famille concernĂ©e par un proche en perte d'autonomie. Quelle est la rĂ©alitĂ© de la dĂ©pendance aujourd'hui en France ? Et quelle en est la perception par les familles ? Actuellement en France, plus de 10 millions de personnes ont 65 ans et plus, soit prĂšs d'un Français sur six 1. Dans dix ans, ils seront prĂšs du double et en 2050, selon les projections de l'INSEE, un Français sur trois aura 60 ans ou plus 2. Cet allongement de la durĂ©e de vie est liĂ© Ă  l'arrivĂ©e des "baby-boomers" Ă  l'Ăąge de la retraite, Ă  l'Ă©lĂ©vation du niveau de vie et, bien sĂ»r, aux progrĂšs en matiĂšre de santĂ©. Les chiffres clefs de la dĂ©pendance On vit donc plus longtemps et en meilleure santĂ©, mais le nombre de personnes ĂągĂ©es en perte d'autonomie ne cesse cependant de croĂźtre, comme en tĂ©moigne l'augmentation rĂ©guliĂšre du nombre de bĂ©nĂ©ficiaires de l' Allocation personnalisĂ©e d'autonomie APA, une aide attribuĂ©e aux personnes dĂ©pendantes de plus de 60 ans plus de 1,1 million de personnes en bĂ©nĂ©ficient aujourd'hui et ce chiffre pourrait augmenter de 1 % par an en moyenne jusqu'Ă  2040 3. Parmi ces bĂ©nĂ©ficiaires dĂ©pendants, 39 % vivent en Ă©tablissement mais 61 % sont Ă  domicile. En effet, contrairement Ă  une idĂ©e communĂ©ment admise, la majoritĂ© des personnes ĂągĂ©es, mĂȘme dĂ©pendantes, vit chez elle ou en milieu familial. C'est le cas de 94 % des personnes de plus de 60 ans et de 75 % des personnes de plus de 90 ans ! Et la majoritĂ© des personnes ĂągĂ©es vivant Ă  domicile est en fait relativement autonome 8 personnes sur dix entre 60 et 79 ans et prĂšs de six personnes sur dix aprĂšs 79 ans. Quant aux personnes les plus dĂ©pendantes, elles dĂ©clarent ĂȘtre aidĂ©es au quotidien par l'entourage et par des professionnels, notamment pour la toilette, l'habillage, les dĂ©placements, les tĂąches mĂ©nagĂšres et les repas c'est le cas des trois quarts des personnes les plus dĂ©pendantes entre 60 et 79 ans et de 80 % des personnes aprĂšs 79 ans 4. On estime aujourd'hui Ă  plus de 300 000 le nombre de proches qui contribuent Ă  la prise en charge d'une personne ĂągĂ©e et dĂ©pendante. Ces "aidants familiaux" sont le plus souvent des femmes et appartiennent surtout Ă  l'entourage familial immĂ©diat enfant dans 60 % des cas, conjoint dans 25 % des cas. Les Français dĂ©semparĂ©s face Ă  la dĂ©pendance Face Ă  la perte d'autonomie d'un proche, quel est le sentiment des Français ? Ils s'avĂšrent Ă  la fois inquiets et dĂ©semparĂ©s. C'est ce que rĂ©vĂšle un sondage rĂ©cent rĂ©alisĂ© par l'Institut CSA 5 La moitiĂ© des Français interrogĂ©s 47 % se dĂ©clare en effet plutĂŽt angoissĂ©s par la perte d'autonomie d'un proche et dit ne pas savoir comment faire face Ă  la situation ;Les trois-quarts d'entre eux 71 % ne souhaitent pas a priori accueillir la personne Ă  leur propre domicile. Un chiffre Ă©levĂ©, qui tombe Ă  53 % lorsqu'on leur laisse envisager l'appui d'une aide Ă  domicile professionnelle. S'occuper d'une personne ĂągĂ©e dĂ©pendante nĂ©cessite en effet, selon eux, un sacrifice avant tout pour la vie familiale 39 % et le temps libre 36 % ;En fait, l'immense majoritĂ© des Français 87 % souhaitent que la personne ĂągĂ©e continue Ă  vivre chez elle en lui rendant visite le plus souvent possible et/ou en faisant appel Ă  une aide Ă  domicile ;PrĂšs de la moitiĂ© des personnes interrogĂ©es 44 % envisagent cependant l'Ă©ventualitĂ© d'un placement en institut spĂ©cialisĂ©. De fait, il n'est pas simple d'affronter une situation de dĂ©pendance chez un proche, encore moins de la prendre en charge soi-mĂȘme. Conscients de ces difficultĂ©s, les pouvoirs publics ont dĂ©veloppĂ© une politique volontariste en la matiĂšre rĂ©munĂ©ration possible de l'aidant familial autre que le conjoint, dĂ©veloppement des solutions de rĂ©pit 
 Pour en savoir plus, consultez notre rubrique " Accompagner une personne ĂągĂ©e". 1. INSEE, Estimation de la population au 1er janvier 2010 accessible sur le site de l'INSEE. 2. INSEE, Projection de population 2005-2050, Vieillissement de la population en France mĂ©tropolitaine tĂ©lĂ©chargeable Ă  partir du site de l'INSEE. 3. CaractĂ©ristiques sociodĂ©mographiques et ressources des bĂ©nĂ©ficiaires et nouveaux bĂ©nĂ©ficiaires de l'APA, DREES, juillet 2010 tĂ©lĂ©chargeable en ligne 4. DREES, fĂ©vrier 2010 tĂ©lĂ©chargeable en ligne 5. Les Français face Ă  la dĂ©pendance des personnes ĂągĂ©es, Sondage CSA/VITALLIANCE, 8 dĂ©cembre 2010 tĂ©lĂ©chargeable Ă  partir du site de l'institut de sondage À voir aussi
Petitsfils est LE spĂ©cialiste de l’aide Ă  domicile pour les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Nos services haut de gamme sur Louviers sont disponibles 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Nos auxiliaires de vie sont les meilleures. Elles sont toutes diplĂŽmĂ©es et justifient d’une expĂ©rience professionnelle d’un minimum de 3 ans auprĂšs des

Vous avez rĂ©cemment rendu visite Ă  un proche ĂągĂ© en perte d’autonomie qui habite Le Mesnil-Esnard ? Vous aimeriez pouvoir lui offrir plus de confort grĂące Ă  un service d’aide Ă  domicile de grande qualitĂ© ? Vous souhaiteriez lui prĂ©senter une auxiliaire de vie unique pour faciliter leurs Ă©changes ? L’agence Petits-fils Rouen-Bonsecours et en mesure de vous proposer une aide Ă  la personne entiĂšrement personnalisable. Notre Ă©quipe est Ă  votre disposition pour organiser le planning d’aide Ă  domicile de la personne ĂągĂ©e que vous voudriez soulager. Chez Petits-fils, nous avons la compĂ©tence d’un professionnel et l’esprit d’une famille. Nous sommes en mesure d’intervenir de jour comme de nuit, en semaine comme le week-end. Toutes nos auxiliaires de vie qui interviennent au Mesnil-Esnard sont qualifiĂ©es et expĂ©rimentĂ©es. Quels services d’aide Ă  domicile au Mesnil-Esnard ? Notre offre de services d’aide Ă  domicile au Mesnil-Esnard est unique nous avons Ă  cƓur de proposer Ă  nos clients la mĂȘme aide Ă  la personne que nous voudrions pour nos propres grands-parents. Pour cela, nous demandons aux auxiliaires de vie avec lesquelles nous travaillons de crĂ©er un lien de confiance fort avec chaque personne ĂągĂ©e. Les objectifs sont simples faciliter les Ă©changes et redonner un peu de gaietĂ© Ă  votre proche ĂągĂ©. Plus ce lien sera solide, plus la venue de votre auxiliaire de vie sera source de rĂ©confort pour votre parent. Vous l’aurez compris chez Petits-fils, et notamment au Mesnil-Esnard, nous sommes convaincus que chaque personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre suivie par une unique auxiliaire de vie. C’est cette mĂ©thode qui nous permettra de vous proposer un service d’aide Ă  domicile de grande qualitĂ©. Par ailleurs, le planning d’intervention que nous vous proposons est entiĂšrement adaptable, modifiable et modulable. Nos prestations d’aide Ă  domicile au Mesnil-Esnard Notre palette de prestations d’aide Ă  domicile au Mesnil-Esnard a Ă©tĂ© pensĂ©e pour rĂ©pondre Ă  l’ensemble des besoins d’une personne ĂągĂ©e en situation de perte d’autonomie. Avec Petits-fils, vous avez l’assurance de bĂ©nĂ©ficier de l’aide d’une auxiliaire de vie qui connait l’ensemble des gestes Ă  effectuer en fonction de la situation qui se prĂ©sente face Ă  elle. Nous pouvons vous proposer une aide Ă  la toilette, une aide au lever et au coucher, un accompagnement aux courses, une aide Ă  la prise des repas ou encore une aide au mĂ©nage. En choisissant Petits-fils, vous aurez Ă©galement l’assurance que votre auxiliaire de vie est compĂ©tente pour assurer une prĂ©sence de nuit, si besoin, auprĂšs de votre proche ĂągĂ©. Enfin, notre agence Petits-fils Rouen-Bonsecours est en mesure de vous proposer l’aide d’une secrĂ©taire personnelle Ă  domicile. Elle pourra gĂ©rer les papiers importants de la personne ĂągĂ©e et collecter son courrier. Comment sont sĂ©lectionnĂ©âˆ™e∙s nos auxiliaires de vie au Mesnil-Esnard ? Il est impossible de proposer des services d’aide Ă  la personne de trĂšs grande qualitĂ© sans la meilleure Ă©quipe d’auxiliaires de vie. Chez Petits-fils, toutes les assistantes de vie qui interviennent au Mesnil-Esnard sont diplĂŽmĂ©es et justifient d’une expĂ©rience professionnelle d’un minimum de trois ans auprĂšs de personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, en maison de retraite ou Ă  domicile. Notre Ă©quipe souhaite vous offrir les meilleures prestations d’aide Ă  domicile. C’est pourquoi nous prenons Ă©galement le temps d’analyser la prĂ©sentation, la politesse et la ponctualitĂ© de chaque candidate auxiliaire de vie. Enfin, nous vĂ©rifions systĂ©matiquement leur casier judiciaire et nous nous demandons toujours enverrais-je cette personne chez mes propres grands-parents ? » Vous souhaiteriez que votre proche ĂągĂ© qui habite au Mesnil-Esnard ou ses alentours bĂ©nĂ©ficie d’une aide Ă  domicile de grande qualitĂ© pour l’assister dans son quotidien ? Contactez notre agence Petits-fils. Il vous suffit de complĂ©ter notre formulaire en ligne ou bien de tĂ©lĂ©phoner directement Ă  notre Ă©quipe sur place. Nous nous ferons un plaisir d’organiser un premier rendez-vous chez la personne ĂągĂ©e afin de mieux comprendre ses besoins. Si notre offre vous convient, nous pourrons ensuite nous mettre Ă  la recherche de l’auxiliaire de vie idĂ©ale ! Lien utile Le programme de la ville du Mesnil-Esnard pour les personnes ĂągĂ©es À retenir Petits-fils est LE spĂ©cialiste de l’aide Ă  domicile pour les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Nos services haut de gamme sur Le Mesnil-Esnard sont disponibles 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Nos auxiliaires de vie sont les meilleures. Elles sont toutes diplĂŽmĂ©es et justifient d’une expĂ©rience professionnelle d’un minimum de 3 ans auprĂšs des personnes ĂągĂ©es. Nos conseillers sont Ă  votre disposition pour effectuer une visite d’évaluation gratuite au domicile de la personne ĂągĂ©e Ă  aider. Astuce Vous avez des questions concernant nos services d’aide Ă  domicile au Mesnil-Esnard. Faites-nous une demande. Un conseiller Petits-fils vous rappellera dans les 2 heures ouvrables. 5

Cest une mĂ©thode thĂ©rapeutique non-mĂ©dicamenteuse, humaine et positive, Les personnes ĂągĂ©es se sentent utiles, ils retrouvent goĂ»t Ă  la vie grĂące aux diffĂ©rentes activitĂ©s rĂ©alisĂ©es. Ils sont plus autonomes, Les seniors peuvent garder le contrĂŽle sur leur vie, Cette pĂ©dagogie diminue le stress ainsi que l’anxiĂ©tĂ©,
Access through your institutionMise au pointLa thyroĂŻde de la personne ĂągĂ©e Partie 1Thyroid in the elderly Part 1RĂ©sumĂ©Le vieillissement est associĂ© Ă  des modifications complexes de la fonction thyroĂŻdienne qui interviennent Ă  plusieurs niveaux de rĂ©gulation. La sĂ©crĂ©tion des hormones thyroĂŻdiennes est en gĂ©nĂ©ral dans les limites infĂ©rieures des valeurs usuelles. Les deux modifications les plus importantes sont le dĂ©placement de la distribution de la thyroid-stimulating hormone TSH vers des valeurs plus Ă©levĂ©es avec comme consĂ©quence l’augmentation de la limite supĂ©rieure de la normale du taux de TSH de 4,5 Ă  6 ÎŒUI/mL aprĂšs 70 ans et Ă  7,5 ÎŒUI/mL aprĂšs 80 ans. Il y a aussi une augmentation de la prĂ©valence des nodules thyroĂŻdiens incitant au dĂ©veloppement de mĂ©thodes d’évaluation fiables et non invasives. Certaines conditions frĂ©quemment rencontrĂ©es aprĂšs 65–70 ans comorbiditĂ©s avec des interactions mĂ©dicamenteuses possibles, carences nutritionnelles peuvent modifier l’interprĂ©tation des bilans et parfois ĂȘtre Ă  l’origine de pathologies thyroĂŻdiennes iatrogĂšnes. Compte tenu de la grande prĂ©valence des pathologies thyroĂŻdiennes chez le sujet ĂągĂ©, d’une meilleure comprĂ©hension physiopathologique des variations hormonales avec le vieillissement, il a semblĂ© utile de proposer une mise au point pour aider le clinicien dans la prise en charge de ces is associated with changes in thyroid function at several levels of regulation. Thyroid hormones levels are usually within the lower part of normal values reported in the general population. Two changes in aging are of clinical importance a shift in the distribution of TSH levels, the percentile of the TSH distribution being within 6 ÎŒUI/ml after 70 years and within ÎŒUI/ml in subjects older than 80 instead of ÎŒU/ml in the general population, and an increased prevalence of thyroid nodularity, requiring reliable and non-invasive methods of investigation in older people. Lastly, aging may be associated with comorbidities, high risk of drug interactions and under nutrition, which may make difficult the interpretation of laboratory data and in some cases induce iatrogenic thyroid diseases. Considering the high prevalence of the thyroid diseases in older patients and a better understanding of the physiopathological hormonal variations with the ageing, it seemed useful to propose a review to help the clinician in the care of these snippetsModifications anatomiquesLe volume de la thyroĂŻde augmente un peu avec l’ñge. Toutefois, l’effet de l’ñge est infĂ©rieur Ă  celui du poids de la personne [10] Tableau 1. Il a Ă©tĂ© rapportĂ© que la prĂ©valence du goitre Ă©tait de 54,2 % chez les femmes et de 26,5 % chez les hommes de plus de 70 ans [11]. La nodularitĂ© formation de nodules est une caractĂ©ristique majeure du vieillissement de la thyroĂŻde. Sa prĂ©valence varie selon le statut iodĂ© de la rĂ©gion Ă©tudiĂ©e et la sensibilitĂ© des techniques de dĂ©tection. Sur la base Les dysthyroĂŻdies iatrogĂšnes sont-elles plus frĂ©quentes dans la population ĂągĂ©e ?De nombreux mĂ©dicaments modifient la fonction thyroĂŻdienne de façon discrĂšte, sans traduction clinique, ou alors de façon plus marquĂ©e avec des altĂ©rations cliniques qui peuvent ĂȘtre sĂ©vĂšres. Les antĂ©cĂ©dents de pathologie thyroĂŻdienne, la prĂ©sence d’un goitre ou de nodules thyroĂŻdiens ou la positivitĂ© des anticorps antithyroĂŻdiens augmentent le risque de ces dysthyroĂŻdies iatrogĂšnes. L’interfĂ©rence mĂ©dicamenteuse peut se situer aux diffĂ©rents niveaux de la sĂ©crĂ©tion et de l’action desConclusionLe vieillissement est associĂ© Ă  des modifications complexes, mais en gĂ©nĂ©ral modĂ©rĂ©es de la fonction thyroĂŻdienne. La prĂ©valence des nodules thyroĂŻdiens augmente significativement et proportionnellement Ă  l’ñge. La sĂ©crĂ©tion des hormones thyroĂŻdiennes, notamment celle de la T3 est dans les limites infĂ©rieures de la normale. Une Ă©lĂ©vation modĂ©rĂ©e de la TSH peut ĂȘtre observĂ©e chez des sujets dont la fonction thyroĂŻdienne est normale, amenant Ă  dĂ©placer la limite supĂ©rieure de l’hormone de 4,5 Ă  6 DĂ©claration d’intĂ©rĂȘtsLes auteurs dĂ©clarent ne pas avoir de conflits d’intĂ©rĂȘts en relation avec cet auteurs remercient Madame AĂŻda Langar pour son excellente assistance dans la prĂ©paration du by 3Recommended articles 6Research articleUn gros nezLa Revue de MĂ©decine Interne, Volume 34, Issue 10, 2013, pp. 653-654Research articleUne lĂ©sion du piedLa Revue de MĂ©decine Interne, Volume 34, Issue 10, 2013, pp. 655-656View full textCopyright © 2012 SociĂ©tĂ© nationale française de mĂ©decine interne SNFMI. Published by Elsevier Masson SAS All rights reserved.
Commandezvotre Kit Tirelire, composĂ© d’une tirelire, de 2 affiches et d’un mail d’explication Ă  envoyer Ă  tous vos collĂšgues. Placez une affiche et la tirelire prĂšs de la machine Ă  cafĂ© ou dans la cafĂ©tĂ©ria, et une autre affiche dans un lieu de passage, pour mobiliser vos collĂšgues. Reversez ensuite la somme rĂ©coltĂ©e pour le
Ce samedi 13 aoĂ»t 2022, un homme de 46 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  deux ans de prison pour avoir escroquĂ© une personne ĂągĂ©e de 94 ans. Par Nicolas Gastal PubliĂ© le 15 AoĂ»t 22 Ă  1740 mis Ă  jour le 15 AoĂ»t 22 Ă  1916 Un homme de 46 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  deux prison pour avoir escroquĂ© une personne ĂągĂ©e de 94 ans Ă  Aurillac ©Illustration.Ce vendredi 12 aoĂ»t 2022, un homme de 46 ans a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue dans une affaire d’escroquerie Ă  Aurillac. Un individu bien connu des services de police pour des faits de mĂȘme nature, et qui a dĂ©jĂ  effectuĂ© un sĂ©jour en rĂ©cupĂšre la carte bancaire de son voisinEn effet, un peu plus tĂŽt dans la journĂ©e, vers 15h, il accoste un homme ĂągĂ© de 94 ans. Il lui indique alors qu’il a besoin de vendre des choses, qu’il est dans le besoin ». Il insĂšre alors sa carte bleue dans un boĂźtier et le tour » est jouĂ©. L’individu la rĂ©cupĂšre ainsi que le code. Il dĂ©cide d’aller faire un tour en centre-ville pour faire des achats avec la carte volĂ©e. Baskets, polo, retrait au distributeur
 Au total, le prĂ©judice est estimĂ© Ă  469 mois de prisonLa personne ĂągĂ©e, qui a compris l’escroquerie quelques minutes plus tard, dĂ©cide de se rendre au commissariat pour porter plainte. L’individu est repĂ©rĂ© grĂące Ă  une camĂ©ra situĂ©e dans un magasin de vĂȘtements du centre-ville. L’homme est interpellĂ© et placĂ© en garde Ă  reconnaĂźt les achats qui ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur lui mais nie le retrait. Il a Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ© ce samedi 13 aoĂ»t 2022 devant le magistrat et a Ă©copĂ© d’une peine de 24 mois de article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu Cantal dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Soitau domicile de la personne ĂągĂ©e oĂč elle pourra Ă©changer avec le mĂ©decin par internet (Facetime, Skype). La personne ĂągĂ©e peut ĂȘtre assistĂ©e par une infirmiĂšre. La tĂ©lĂ©consultation se fera Ă  l’aide d’un support tels qu’un ordinateur, un smartphone, une tablette Ă  l’aide d’une webcam
Une solution d’hĂ©bergement intermĂ©diaire encore peu connue “Tout le monde me disait Il n’y a pas de solution de rechange ! Mais aujourd’hui je sais que ce n’est pas vrai ! ” Mathilde F., 53 ans, ne voulait pas que sa mĂšre adoptive, ĂągĂ©e de 92 ans, finisse ses jours en maison de retraite. Elle ne voulait pas non plus l’accueillir chez elle, dans un appartement dont chaque mĂštre carrĂ© Ă©tait occupĂ© par les membres de sa propre famille. C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’une assistante sociale lui a parlĂ© de l’accueil familial. L’accueil familial peut ĂȘtre - temporaire par exemple, en cas d’absence des proches- ou Ă  temps partiel par exemple, une semaine tous les mois,- ou permanent. Qu’est-ce que l’accueil familial ? Une formule d’accueil par des particuliers Ă  domicile, moyennant rĂ©munĂ©ration, de personnes ĂągĂ©es de plus de 60 ans ou de personnes handicapĂ©es adultes n’appartenant pas Ă  leur famille jusqu’au 4Ăšme degrĂ© inclus. InstaurĂ© en 1989, l’accueil familial est une alternative d’hĂ©bergement pour les personnes ĂągĂ©es et handicapĂ©es, qui ne souhaitent pas vivre dans un Ă©tablissement collectif ou qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester seules Ă  leur domicile. C’est une solution intermĂ©diaire et enrichissante humainement. Il peut rĂ©pondre Ă  des demandes de prise en charge durable ou d’accueil temporaire, notamment pendant les vacances ou aprĂšs une hospitalisation. Une formule humaine et chaleureuse mais pour peu que les rĂšgles du jeu soient claires de part et d’autre. La loi du 10 juillet 1989 avait clairement dressĂ© le cadre de l’accueil familial. Cela pour mettre fin Ă  un certain nombre d’abus. Depuis lors, des modifications lĂ©gislatives et rĂ©glementaires sont intervenues pour permettre notamment d’adapter les conditions d’accueil Ă  l’évolution des modes de vie, tant des personnes accueillies que des accueillants familiaux. Une enquĂȘte sur l’accueil familial, rĂ©alisĂ©e par l’Ifrep fin 2014 et publiĂ©e en avril 2015, montre que, fin 2013, 6 700 personnes ĂągĂ©es ont Ă©tĂ© accueillies et 7 404 accueillants Ă©taient agréés dont 94 % pour un accueil Ă  temps complet. Quelles formalitĂ©s pour la personne accueillie ? Demander en premier lieu, la liste des accueillants familiaux au conseil personne accueillie, ou son reprĂ©sentant lĂ©gal, doit signer avec l’accueillant familial un contrat d’accueil privĂ© dit de grĂ© Ă  grĂ© » conforme Ă  un contrat type rĂ©glementaire. La signature doit avoir lieu au plus tard le jour de l’arrivĂ©e de la personne accueillie. Un exemplaire signĂ© du contrat, ainsi que toute Ă©ventuelle modification ultĂ©rieure, est Ă  adresser aux services du conseil dĂ©partemental. Ce contrat fixe la nature de l’accueil tous les samedis, par exemple, ou Ă  plein temps
, les services fournis ainsi que les locaux mis Ă  disposition, la rĂ©munĂ©ration, les conditions particuliĂšres de modification, de suspension ou de dĂ©nonciation du contrat, la pĂ©riode d’essai, les indemnitĂ©s qui pourraient ĂȘtre dues, les effets du dĂ©faut d’assurance
 La personne accueillie, ou son reprĂ©sentant lĂ©gal, doit demander Ă  l’Urssaf son affiliation en tant qu’ employeur ». La demande se fait par formulaire cerfa n°11469*03 dans les 8 jours suivant l’accueil. Ensuite, chaque trimestre, l’Urssaf adresse Ă  la personne accueillie une dĂ©claration nominative simplifiĂ©e DNS Ă  complĂ©ter pour le calcul des cotisations. Quel coĂ»t ? Le lĂ©gislateur a voulu encourager l’accueil mais aussi limiter les abus dont les personnes ĂągĂ©es ont pu ĂȘtre les victimes. Pour rĂ©duire le risque de spoliation, il a donc strictement encadrĂ© la rĂ©munĂ©ration de l’accueillant. La personne accueillie a Ă  sa charge la rĂ©munĂ©ration de l’accueillant familial. Elle doit aussi payer les cotisations sociales patronales sauf si elle remplit les conditions d’ñge ou de dĂ©pendance pour en ĂȘtre exonĂ©rĂ©e. La demande doit ĂȘtre adressĂ©e Ă  l’Urssaf. Le prix de journĂ©e se compose d’une rĂ©munĂ©ration journaliĂšre des services rendus ainsi que d’une indemnitĂ© de congĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, d’une indemnitĂ© journaliĂšre pour sujĂ©tions particuliĂšres fixĂ©e au regard du degrĂ© d’autonomie de la personne accueillie, d’une indemnitĂ© d’entretien correspondant au remboursement des frais occasionnĂ©s pour l’accueil alimentation, Ă©lectricitĂ©, chauffage
, et d’un loyer pour la partie de l’habitation rĂ©servĂ©e Ă  la personne accueillie. La fourchette de rĂ©munĂ©ration varie donc en fonction de l’autonomie de la personne accueillie et de son handicap. Elle s’appuie sur un barĂšme arrĂȘtĂ© par le prĂ©sident du Conseil dĂ©partemental. Le salaire journalier d’un accueillant familial est fixĂ© pour un accueil Ă  temps complet, au minimum Ă  2,5 Smic horaire brut, soit Ă  25,07 € au 1er janvier 2019 auquel il faut ajouter les diffĂ©rentes indemnitĂ©s composant le prix de journĂ©e. Ainsi le coĂ»t moyen d’un accueil familial se situe entre 46 et 59 € par jour, soit entre 1400 et 1800 € par mois. A noter pour faciliter ses dĂ©marches administratives, la personne accueillie peut faire appel aux services d’un tiers rĂ©gulateur si cette prestation est prĂ©vue par les services du dĂ©partement. Quelles aides sociales et fiscales pour la personne accueillie ? La personne accueillie peut bĂ©nĂ©ficier d’aides au financement de son hĂ©bergement telles que l’allocation de logement sociale ALS,l’aide personnalisĂ©e au logement APL,l’aide sociale Ă  l’hĂ©bergement ASH,l’Apa pour la perte d’autonomie. Elle peut Ă©galement avoir droit Ă  une rĂ©duction ou Ă  un crĂ©dit d’impĂŽts au titre de l’emploi d’un salariĂ© Ă  domicile. L’accueillant familial doit garantir la sĂ©curitĂ© et le confort physique et moral des personnes ĂągĂ©es accueillies Un particulier ou un couple s’engage Ă  accueillir Ă  son domicile, Ă  titre onĂ©reux, une personne ĂągĂ©e en lui assurant divers services dont l’hĂ©bergement et l’entretien. Pour ĂȘtre accueillant familial, il faut ĂȘtre agréé par le conseil dĂ©partemental, en rĂ©pondant aux critĂšres d’un rĂ©fĂ©rentiel national depuis dĂ©cembre 2016. Cet agrĂ©ment est donnĂ© pour cinq ans. L’accueil familial peut ĂȘtre permanent, temporaire ou sĂ©quentiel, Ă  temps plein ou Ă  temps partiel de jour ou de nuit, en chambre individuelle ou en logement indĂ©pendant. Un particulier ne peut accueillir qu’une ou deux personnes ĂągĂ©es. L’effectif peut ĂȘtre portĂ© Ă  trois, par dĂ©rogation du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental. Comme l’engage le contrat d’accueil mis en place entre la personne accueillie et l’accueillant familial, ce dernier doit garantir la sĂ©curitĂ©, le confort physique et moral des personnes ĂągĂ©es, sa prĂ©sence, la qualitĂ© de son Ă©coute et de sa prĂ©venance. En outre, la personne agréée pour l’accueil et la personne accueillie sont tenues de souscrire l’une et l’autre un contrat d’assurance couvrant les consĂ©quences pĂ©cuniaires de leur responsabilitĂ© civile dans le cas de dommages subis par des tiers. L’organisation, le suivi et le contrĂŽle des accueils familiaux est assurĂ© par le conseil dĂ©partemental. En cas de litige
avecla personne ĂągĂ©e qu’il accompagne, centrĂ©e sur le respect de son projet de vie au domicile. Des personnes ĂągĂ©es, des aidants et des professionnels vous en parlent. Respect des choix de la personne M. Charles P. (69 ans) : La gestionnaire de cas est lĂ  pour rĂ©soudre mes problĂšmes sans me juger, elle m’écoute toujours. Elle m
PubliĂ© le 20/01/2011 Ă  00h00 , mis Ă  jour le 27/01/2017 Ă  11h22 Validation mĂ©dicale 27 January 2017 DiffĂ©rents Ă©vĂ©nements peuvent conduire une personne ĂągĂ©e Ă  ĂȘtre hospitalisĂ©e. Alors que la prise en charge en soins de longue durĂ©e a vocation Ă  devenir dĂ©finitive, la plupart des autres services proposent un accueil transitoire. Alternative Ă  l' Ehpad, l'unitĂ© de soins de longue durĂ©e accueille des personnes ĂągĂ©es physiquement trĂšs dĂ©pendantes, notamment sur le plan mĂ©dical. L'unitĂ© de soins de suite et de rĂ©adaptation, la gĂ©riatrie aiguĂ« et l'hĂŽpital de jour favorisent l'autonomie et le retour au domicile ou dans un autre lieu d'hĂ©bergement. Les soins de longue durĂ©e SLD ou "long sĂ©jour" Autrefois appelĂ©e "long sĂ©jour", l'unitĂ© de soins de longue durĂ©e USLD accueille des personnes ĂągĂ©es trĂšs dĂ©pendantes dont l'Ă©tat nĂ©cessite une surveillance et des soins mĂ©dicaux constants patients atteints de troubles comportementaux sĂ©vĂšres, cancers Ă©volutifs, pathologies cardiaques ou respiratoires non stabilisĂ©es.... En gĂ©nĂ©ral, l'admission a lieu aprĂšs une premiĂšre hospitalisation ou un passage en soins de suite et de rĂ©adaptation USSR, lorsque l'Ă©tat du patient ne s'amĂ©liore pas, voire s'aggrave. Parfois directement depuis le domicile. L'USLD prend en charge la personne ĂągĂ©e jusqu'Ă  sa fin de vie, l'Ă©quipe soignante dĂ©finissant avec elle et son entourage un projet de vie individualisĂ© dans lequel s'inscrivent les soins. L'objectif est de maintenir autant d'autonomie que possible et de favoriser l'ouverture vers l'extĂ©rieur pour amĂ©liorer la qualitĂ© de vie. Des animations peuvent aussi ĂȘtre proposĂ©es en fonction des capacitĂ©s des patients. Certaines USLD sont spĂ©cialisĂ©es dans l'accueil de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou troubles apparentĂ©s. Comme l' Ehpad, cet hĂ©bergement est soumis Ă  la triple tarification. Les soins de suite et de rĂ©adaptation SSR ou "moyen sĂ©jour" L'unitĂ© de soins de suite et de rĂ©adaptation USSR sert souvent d'intermĂ©diaire entre les services hospitaliers classiques de court sĂ©jour et le retour au domicile ou dans un Ă©tablissement d'hĂ©bergement permanent. Elle s'adresse aux personnes nĂ©cessitant un suivi complĂ©mentaire rééducation aprĂšs une fracture ou une hĂ©miplĂ©gie, rĂ©adaptation, poursuite d'un traitement particulier comme une chimiothĂ©rapie lourde, une antibiothĂ©rapie pour un problĂšme infectieux sĂ©vĂšre ou un antidĂ©presseur nĂ©cessitant un certain dĂ©lai avant d'ĂȘtre efficace... La prise en charge en USSR vise Ă  rendre au patient un maximum d'autonomie pour sa vie quotidienne tout en facilitant sa rĂ©insertion. Elle inclut toujours une dimension psychologique et/ou sociale, impliquant Ă©ventuellement la famille. La gĂ©riatrie aiguĂ« ou "court sĂ©jour" Comme les unitĂ©s hospitaliĂšres classiques cancĂ©rologie, cardiologie, neurologie..., l'unitĂ© de gĂ©riatrie aiguĂ« est un "court sĂ©jour". Elle accueille, pour quelques jours ou semaines, des personnes ĂągĂ©es souffrant souvent de pathologies multiples, Ă  haut risque de dĂ©pendance physique, psychologique ou sociale. L'admission se fait le plus souvent aprĂšs un passage par le service des urgences, parfois depuis une autre unitĂ© de soins, le domicile ou un hĂ©bergement d'accueil permanent. La prise en charge permet de diagnostiquer et soigner la ou les pathologies Ă  l'origine de l'hospitalisation. Elle s'intĂ©resse Ă©galement Ă  l'Ă©tat physique global, aux fonctions cognitives et Ă  la situation sociale de la personne ĂągĂ©e pour parer Ă  ses fragilitĂ©s potentielles. Autres services pouvant intĂ©resser les personnes ĂągĂ©es L'hĂŽpital de jour L'hĂŽpital de jour existe sous deux formes. L'hĂŽpital de jour diagnostic propose des bilans gĂ©riatriques regroupant sur une journĂ©e un ensemble d'examens permettant de poser un diagnostic. L'hĂŽpital de jour gĂ©riatrique de rééducation et rĂ©adaptation est une alternative Ă  l'hospitalisation classique. La personne ĂągĂ©e y est accueillie une Ă  deux fois par semaine pendant plusieurs semaines ou mois, lors de phases instables de pathologies chroniques invalidantes. Il s'agit d'une vĂ©ritable structure de soins Ă  diffĂ©rencier de l'accueil de jour. Les soins palliatifs Certaines unitĂ©s de soins palliatifs sont spĂ©cialisĂ©es en gĂ©riatrie. Les personnes ĂągĂ©es peuvent Ă©galement bĂ©nĂ©ficier de ce type de prise en charge dans les services de gĂ©riatrie qui ont de plus de plus de lits identifiĂ©s comme lits de soins palliatifs. Les unitĂ©s mobiles de gĂ©riatrie et de soins palliatifs Les unitĂ©s mobiles de gĂ©riatrie et de soins palliatifs se dĂ©placent dans les diffĂ©rents services de l'hĂŽpital, parfois dans d'autres Ă©tablissements. À voir aussi Emploi: Aide au personne ĂągĂ©e Ă  Val-de-Marne (94) ‱ Recherche parmi 1.059.000+ offres d'emploi en cours ‱ Rapide & Gratuit ‱ Temps plein, temporaire et Ă  temps partiel ‱ Meilleurs employeurs Ă  Val-de-Marne (94) ‱ Emploi: Aide au personne ĂągĂ©e - facile Ă  trouver !
FMCHGE Association Française de Formation MĂ©dicale Continue en HĂ©pato-Gastro-EntĂ©rologie FMCHGE Association Française de Formation MĂ©dicale Continue en HĂ©pato-Gastro-EntĂ©rologie Objectifs pĂ©dagogiques – ReconnaĂźtre une dyschĂ©sie; – Savoir indiquer et interprĂ©ter les explorations complĂ©mentaires; – ConnaĂźtre les indications chirurgicales. Introduction La constipation peut ĂȘtre idiopathique ou secondaire Ă  uneobstruction mĂ©canique, Ă  une maladie neurologique, Ă  un trouble mĂ©tabolique ouendocrinien, ou Ă  une prise mĂ©dicamenteuse [1-3]. Si on considĂšre laphysiopathologie de la constipation idiopathique, on distingue la constipationavec ralentissement du transit colique et la constipation avec transit coliquenormal [1-5]. Les critĂšres de Rome III [6] et les recommandations sur laconstipation [2, 7] prĂ©cisent qu’une constipation est chronique quand elle duredepuis plus de six mois et en tout cas depuis au moins trois mois [4, 5]. Enfonction de ces dĂ©finitions, la dyschĂ©sie est donc une constipationidiopathique chronique avec transit colique normal. Dans cet article, onconsidĂšrera que les examens nĂ©cessaires Ă  affirmer qu’il s’agit d’uneconstipation idiopathique ont Ă©tĂ© pratiquĂ©s et seuls les examens utiles Ă prĂ©ciser la cause de la dyschĂ©sie seront envisagĂ©s. La dyschĂ©sie correspond Ă ce qui est appelĂ© Ă©galement constipation terminale ou distale en français,obstructed defecation, outlet obstruction, outlet constipation en anglais. UneĂ©tude portant sur plus de 7000 personnes de la population gĂ©nĂ©rale a montrĂ© queles symptĂŽmes de la dyschĂ©sie s’observent chez un Français sur cinq, avec unelĂ©gĂšre prĂ©dominance fĂ©minine [8]. SymptĂŽmesde la dyschĂ©sie La difficultĂ© Ă  l’évacuation des selles, nĂ©cessitant unintense effort de poussĂ©e abdominale, imposant souvent le recours Ă  desmanƓuvres digitales et Ă  l’utilisation de suppositoires ou de micro lavements,accompagnĂ©e d’une sensation d’évacuation incomplĂšte du rectum est la plainte laplus frĂ©quente. La frĂ©quence des selles est normale. Le besoin exonĂ©rateur estle plus souvent quotidien. Cette notion de besoin demande souvent Ă  ĂȘtre clarifiĂ©e avec le patient. Le besoin exonĂ©rateur signifie ici la sensation de remplissage rectal qui imposerait aux malades de se retenir s’ils n’avaient pas de difficultĂ©s Ă  Ă©vacuer. Ce besoin exonĂ©rateur vrai est Ă  distinguer d’une autre sensation, plus haut situĂ©e, qui s’accompagne d’un inconfort ou de coliques abdominales, inconfort ou coliques qui disparaissent lorsque les malades vont Ă  la selle. Cette sensation peut lĂ©gitimement ĂȘtre verbalisĂ©e par les malades comme un besoin, comme une envie d’aller Ă  la selle. Cette sensation s’observe souvent en cas de constipation en rapport avec un syndrome de l’intestin irritable. Il n’est pas toujours facile de distinguer ces deux besoins, le besoin exonĂ©rateur» vrai qui invite Ă  se retenir, et le besoin d’aller Ă  la selle» pour soulager un inconfort abdominal. Les mĂ©canismes physiopathologiques Ă  l’origine des troubles du besoin exonĂ©rateur» et du besoin d’aller Ă  la selle» sont diffĂ©rents et il existe une association frĂ©quente des mĂ©canismes Ă  l’origine de ces deux plaintes [9]. Les difficultĂ©s d’évacuation des selles s’accompagnent parfois de l’émission de glaires plus ou moins sanglantes. Dans le cadre de cet article oĂč l’on suppose qu’on a Ă©liminĂ© les autres causes de constipation, la rectoscopie est le premier examen pour rechercher un ulcĂšre solitaire du rectum ou plus souvent, une muqueuse inflammatoire sur une procidence rectale de haut grade [10]. La dyschĂ©sie peut-ĂȘtre douloureuse, dĂ©crite par les malades comme une apprĂ©hension d’aller Ă  la selle tellement l’évacuation de la selle sera suivie d’une douleur pelvienne postĂ©rieure intense, souvent Ă  7, 8 ou 9 sur une Ă©chelle de douleurs de 10. Il ne s’agit pas d’une douleur au passage des matiĂšres comme au cours de la fissure anale et l’examen proctologique est normal. Les patients expliquent que leur douleur n’apparaĂźt pas les jours oĂč ils ne vont pas Ă  la selle, au point mĂȘme de rĂ©duire leur prise alimentaire ou de prendre des ralentisseurs du transit pour Ă©viter d’aller Ă  la selle et prĂ©venir ainsi le dĂ©clenchement de la douleur. Faute de donnĂ©es scientifiques, il n’est pas possible de dire la frĂ©quence de la dyschĂ©sie douloureuse et de ses causes. L’expĂ©rience acquise dans notre centre suggĂšre que la cause la plus frĂ©quente de dyschĂ©sie douloureuse est une douleur au niveau de l’articulation sacrococcygienne qui est mobilisĂ©e au cours de l’exonĂ©ration. On retrouve souvent une chute violente qui a prĂ©cĂ©dĂ© pratiquement sans intervalle libre l’apparition de la douleur Ă  l’évacuation des selles. Une dyschĂ©sie douloureuse en rapport avec une douleur sacrococcygienne sans doute secondaire Ă  l’installation du malade sur la table peut s’observer dans les suites de chirurgie coloproctologique. La mobilisation coccygienne lors du toucher rectal reproduit la douleur. L’infiltration de XylocaĂŻne au niveau de l’articulation sacro-coccygienne est un test diagnostique et thĂ©rapeutique trĂšs utile quand elle permet de rĂ©examiner les malades sans aucune douleur. L’endomĂ©triose est Ă©galement une cause non exceptionnelle de dyschĂ©sie douloureuse Ă  recrudescence catamĂ©niale. Les douleurs apparaissent en gĂ©nĂ©ral deux jours avant les rĂšgles et disparaissent ou deviennent supportables deux jours aprĂšs les rĂšgles. Les douleurs disparaissent lors du blocage ovulatoire. La dyschĂ©sie douloureuse peut Ă©mailler l’évolution d’une endomĂ©triose connue ou ĂȘtre sa premiĂšre manifestation. S’il existe des rectorragies associĂ©es aux douleurs pendant les rĂšgles le diagnostic d’endomĂ©triose est rarement mĂ©connu. Le diagnostic n’est pas toujours Ă©voquĂ© lorsque des nodules extra-digestifs sont Ă  l’origine d’une dyschĂ©sie douloureuse. Si la dyschĂ©sie s’accompagne d’une douleur Ă  la pĂ©nĂ©tration interdisant les rapports, les nodules siĂšgent alors le plus souvent au niveau de la cloison recto-vaginale. Si la dyschĂ©sie douloureuse Ă  recrudescence catamĂ©niale est isolĂ©e, il faut alors s’acharner Ă  trouver des nodules en particulier dans l’espace prĂ©-sacrĂ© mĂȘme si la cƓlioscopie est normale, conduisant le gynĂ©cologue Ă  rĂ©futer le diagnostic. La symptomatologie de la dyschĂ©sie n’est pas toujours aussi bruyante que les efforts de poussĂ©e intenses ou les douleurs trĂšs vives lors de l’exonĂ©ration. Certains patients rapportent une perte ou une diminution du besoin exonĂ©rateur, avec Ă©lĂ©vation des seuils de perception de la distension rectale au moyen d’un ballonnet, secondaire soit Ă  un mĂ©ga rectum soit Ă  un trouble neurologique [11] qui peut ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© par cette hyposensibilitĂ©. Il est souvent difficile de dire si cette hyposensibilitĂ© rectale [11] est la cause ou la consĂ©quence de la constipation. Elle s’observe cependant le plus souvent chez des patients consultant pour constipation terminale. Les rĂ©sultats de l’étude Ă©pidĂ©miologique de Siproudhis et al. [8] montre l’intrication trĂšs frĂ©quente de signes de dyschĂ©sie et d’incontinence anale surtout passive dans la population gĂ©nĂ©rale. Cela explique qu’une dyschĂ©sie puisse ĂȘtre diagnostiquĂ©e chez des patients consultant pour incontinence anale alors qu’ils faisaient face jusque-lĂ  Ă  leur dyschĂ©sie sans avoir recours Ă  une prise en charge mĂ©dicale. Causes de la dyschĂ©sie La dyschĂ©sie peut ĂȘtre expliquĂ©e par un dysfonctionnementdes sphincters de l’anus, par des troubles de la statique pelviennepostĂ©rieure, par un mĂ©ga rectum, une hyposensibilitĂ© rectale [11], unedisparition de l’activitĂ© propulsive accompagnant la sensation de besoin [12]. » DysfonctionnementssphinctĂ©riens La contraction paradoxale du sphincter striĂ© de l’anuspendant les efforts de poussĂ©e, souvent appelĂ©e anisme, est la cause d’obstaclefonctionnel Ă  la dĂ©fĂ©cation la mieux connue [1, 2, 5, 7, 10, 13, 14] souventassociĂ©e Ă  un antĂ©cĂ©dent d’abus sexuels [15]. Sa place a tendance Ă  ĂȘtresurestimĂ©e parmi les causes de dyschĂ©sie car le stress liĂ© Ă  l’examen suffitsouvent Ă  provoquer cette contraction paradoxale au cours d’un effort depoussĂ©e. Il ne faut donc pas se contenter d’observer une seule fois unecontraction paradoxale au cours d’un effort de poussĂ©e pour conclure quel’anisme est la cause principale de la dyschĂ©sie. La contraction paradoxale dusphincter striĂ© de l’anus lors des efforts de poussĂ©e n’est pas toujoursd’origine comportementale comme le suggĂšre le terme anisme. Il peut s’agird’une dyssynergie anorectale striĂ©e observĂ©e en cas de paraplĂ©gie, de sclĂ©roseen plaques, de maladie de Parkinson par exemple. La dyssynergie anorectalestriĂ©e est alors associĂ©e Ă  une dyssynergie vĂ©sicosphinctĂ©rienne striĂ©e. Lessignes digestifs sont donc associĂ©s Ă  des signes urinaires, dysurie et besoinsimpĂ©rieux en particulier. Les signes digestifs secondaires Ă  une dyssynergieanorectale striĂ©e peuvent rĂ©vĂ©ler la pathologie neurologique. Bien que rarement Ă©voquĂ©es dans les recommandations Ă  propos de la constipation [2], les ondes ultra lentes ou hypertonie instable du canal anal dĂ©crites il y a 30 ans par Martelli et al. [16] reprĂ©sentent la deuxiĂšme cause de dysfonctionnement sphinctĂ©rien responsable de dyschĂ©sie. Il s’agit de variation cyclique de grande amplitude de la pression de repos du canal anal qui sont souvent observĂ©es en cas de dyschĂ©sie [17, 18], s’accompagnent toujours de difficultĂ©s d’évacuation des matiĂšres [19]. » Troubles de la statique pelvienne postĂ©rieure Les troubles de la statique pelvienne postĂ©rieurereprĂ©sentent une autre cause de dyschĂ©sie et sont souvent associĂ©s Ă  un anismeou Ă  des ondes ultra lentes. RectocĂšle La rectocĂšle est une hernie Ă  travers la partie basse de lacloison recto-vaginale. Essentiellement fĂ©minine, elle est frĂ©quente mĂȘme chezdes jeunes femmes asymptomatiques [20, 21]. Le problĂšme principal consiste doncĂ  attribuer la dyschĂ©sie Ă  la rectocĂšle. La taille de la rectocĂšle est unĂ©lĂ©ment important et il faut donc exiger un examen en position gynĂ©cologique aucours d’un effort de poussĂ©e. Le rĂŽle de la rectocĂšle dans la genĂšse d’unedyschĂ©sie est trĂšs peu probable lorsqu’elle est de petite taille moins de 3 cmenviron. Lorsque la rectocĂšle est importante, l’association de manƓuvresdigitales endovaginales associĂ©es aux efforts de poussĂ©e et la reproduction dusiĂšge de l’obstacle ressenti par la malade lors des difficultĂ©s d’exonĂ©rationpar l’introduction du doigt dans la rectocĂšle lors du toucher rectal sont dessignes importants pour attribuer un rĂŽle Ă  la rectocĂšle. L’existence d’unniveau liquide persistant au sein de la rectocĂšle aprĂšs vidange rectale pendantune dĂ©fĂ©cographie est rarement retrouvĂ©e mais de bonne valeur. À cĂŽtĂ© de cettehernie de la partie basse de la cloison recto-vaginale, la rectocĂšle dite parentraĂźnement, accompagne le plus souvent un prolapsus gĂ©nital. Au cours del’effort de poussĂ©e, on voit dans ce cas, la cloison recto-vaginale qui sedĂ©roule depuis le dĂŽme vaginal. La rectocĂšle par entraĂźnement s’inscrit doncdans un trouble complexe de la statique pĂ©rinĂ©ale demandant une prise en chargemultidisciplinaire. Procidence rectale interne La procidence rectale interne, encore appelĂ©e intussuceptionou prolapsus rectal interne, est une invagination de la paroi rectale dans lecanal anal, sans extĂ©riorisation qui dĂ©finirait un prolapsus rectal procidence rectale peut-ĂȘtre obstructive gĂȘnant le passage des selles,imposant parfois l’introduction du doigt dans l’anus pour permettrel’exonĂ©ration. Son rĂŽle Ă  l’origine d’une dyschĂ©sie est discutĂ© [10] mais ilsemble bien que la procidence rectale puisse ĂȘtre obstructive lorsqu’elle estmusculo-muqueuse et non muqueuse, circonfĂ©rencielle, dĂ©passant la lignepectinĂ©e [22]. Elle est dans ce cas le plus souvent suspectĂ©e lors de l’examenclinique au cours d’une poussĂ©e abdominale avec apparition de la procidencemusculo-muqueuse qui affleure au niveau de la marge anale. Elle est confirmĂ©epar une anuscopie suivie d’une rectoscopie au tube rigide au cours d’efforts depoussĂ©e abdominale qui confirme la nature musculo-muqueuse et le caractĂšre circonfĂ©rencielde la procidence. Au cours de la rectoscopie, on voit la procidence qui prendnaissance Ă  l’union du tiers moyen tiers infĂ©rieur du rectum pour descendrejusqu’à la ligne pectinĂ©e au cours des efforts de poussĂ©e. SigmoĂŻdocĂšle La sigmoĂŻdocĂšle, surtout observĂ©e aprĂšs hystĂ©rectomie [23,24], presque jamais diagnostiquĂ©e cliniquement mais seulement par ladĂ©fĂ©cographie [24-26], peut ĂȘtre responsable d’un ralentissementrectosigmoĂŻdien. Elle est suspectĂ©e en particulier lorsqu’une constipation apparaĂźtaprĂšs hystĂ©rectomie, qu’elle n’est pas amĂ©liorĂ©e par le traitement habituelchez des femmes qui dĂ©crivent un besoin haut situé» avec l’impression que lesmatiĂšres ne veulent pas descendre». Syndrome du pĂ©rinĂ©e descendant Bien que l’indication chirurgicale soit difficile Ă  porteret que les rĂ©sultats cliniques ne soient pas toujours en rapport avec lesrĂ©sultats anatomiques [27], il y a suffisamment d’observations individuelles dedyschĂ©sie transformĂ©e par la cure d’une rectocĂšle, d’une procidence rectaleinterne, ou d’une sigmoĂŻdocĂšle pour attribuer un rĂŽle physiopathologique Ă  cestrois anomalies anatomiques Ă  l’origine d’une dyschĂ©sie. Il n’en va pas de mĂȘmepour le syndrome du pĂ©rinĂ©e descendant, dĂ©fini comme une descente anormale del’angle anorectal au-dessous de la ligne pubo-coccygienne. Comme pour larectocĂšle et pour la procidence rectale interne, il est toujours trĂšs difficilede savoir si la descente pĂ©rinĂ©ale est cause ou consĂ©quence des efforts depoussĂ©e. Il n’existe aucun traitement chirurgical du syndrome du pĂ©rinĂ©edescendant ayant dĂ©montrĂ© son efficacitĂ© clinique et nombreux sont ceux qui ontvu des malades aggravĂ©s aprĂšs chirurgie. MĂȘme s’il est tentant d’attribuer lesdifficultĂ©s d’exonĂ©ration Ă  des dĂ©formations latĂ©rales du rectum sur desclichĂ©s de face de dĂ©fĂ©cographie au cours d’efforts de poussĂ©e chez des maladesayant une descente pĂ©rinĂ©ale postĂ©rieure, il faut en tout cas garder en mĂ©moirequ’aucune preuve n’atteste du rĂŽle de syndrome du pĂ©rinĂ©e descendant Ă l’origine d’une dyschĂ©sie, qu’il n’y a aucune preuve d’efficacitĂ© d’untraitement chirurgical [13], et qu’il s’agit mĂȘme d’un facteur de mauvaispronostic dans la dyschĂ©sie car sa prĂ©sence diminue l’efficacitĂ© destraitements chirurgicaux proposĂ©s [10]. » HyposensibilitĂ© rectaleet troublesde la propulsion rectale D’autres causes moins connues complĂštent la liste desmĂ©canismes Ă  l’origine d’une dyschĂ©sie. L’hyposensibilitĂ© rectale a Ă©tĂ© revuerĂ©cemment [11]. Elle peut ĂȘtre secondaire Ă  une maladie neurologique [11] etpeut ĂȘtre une sĂ©quelle frĂ©quente par exemple de syndrome de la queue de rectale peut s’expliquer Ă©galement par un mĂ©garectum [11],avec un Ă©paississement important du muscle lisse et une architectureconservĂ©e de l’innervation intrinsĂšque [28]. Le profil moteur colorectalpropulsif qui prĂ©cĂšde et accompagne l’exonĂ©ration peut ĂȘtre absent chez despatients ayant des difficultĂ©s d’évacuation des selles considĂ©rables [12].Cette absence d’activitĂ© propulsive colique pourrait ĂȘtre en rapport avec uneneuropathie colique [29]. Explorations complĂ©mentaires » Prise en charge initiale Aucun travail ne dĂ©montre avec un niveau de preuvesuffisant, l’intĂ©rĂȘt de proposer systĂ©matiquement un temps de transit desmarqueurs radio-opaques, une manomĂ©trie anorectale, une Ă©tude de l’expulsiond’un ballonnet rectal, une dĂ©fĂ©cographie conventionnelle ou une Ă  un patient constipĂ© lors de la prise en charge initiale [30,31]. Cette opinion basĂ©e sur le niveau de preuve est confortĂ©e par l’expĂ©rienceclinique qui suggĂšre que le symptĂŽme constipation est le plus souvent facile Ă traiter par les recommandations hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques et les laxatifs usuels enl’absence de tout examen. Les recommandations publiĂ©es proposent donc de nepratiquer aucun examen complĂ©mentaire dans la prise en charge initiale d’uneconstipation chronique idiopathique [1, 2, 4, 5, 7, 13, 14, 32, 33]. En casd’échec du traitement initial, sous rĂ©serve d’avoir Ă©valuĂ© la compliance desmalades Ă  l’égard de cette prise en charge, il y a alors intĂ©rĂȘt Ă  pratiquerdes examens complĂ©mentaires pour prĂ©ciser le mĂ©canisme physiopathologique de laconstipation chez ces malades. » Tempsde transit des marqueurs L’interrogatoire a une grande valeur d’orientation en faveurd’une constipation de transit ou d’une constipation distale en prĂ©cisant lafrĂ©quence des selles des patients et le plus souvent, il est facile d’émettrecomme premiĂšre hypothĂšse le diagnostic de dyschĂ©sie qui sera confortĂ© parl’amĂ©lioration rapide du malade sous traitement mĂ©dical. En cas d’échec dutraitement mĂ©dical initial, il est utile de confirmer que les malades souffrentbien d’une constipation distale par la pratique d’un temps de transit desmarqueurs. Le temps de transit des marqueurs radio-opaques [34] est un examennon invasif, facile Ă  pratiquer, qui permettra de confirmer que le patientsouffre exclusivement d’une constipation distale ou au contraire, qu’ilprĂ©sente ralentissement du transit associĂ©. Bien que la reproductibilitĂ© de cetexamen ne soit pas bonne chez les patients constipĂ©s [2], au moins en partie enraison de la variabilitĂ© du transit intestinal, l’observation d’unralentissement du transit colique droit et/ou gauche associĂ©, doit fairerĂ©viser le diagnostic initial de dyschĂ©sie. » ManomĂ©trie anorectale La manomĂ©trie anorectale n’est pas utile au diagnosticd’anisme quand une contraction anale sur le doigt au cours d’un effort depoussĂ©e abdominale n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©e [35]. La manomĂ©trie anorectale n’estpas utile pour apprĂ©cier le tonus de repos anal et la contraction volontairecar le testing au doigt est aussi performant que la manomĂ©trie [36]. LamanomĂ©trie est indispensable pour le diagnostic d’ondes ultra lentes [17-19] etd’hyposensibilitĂ© rectale [11]. En cas d’échec de la prise en charge initiale d’une dyschĂ©sie, la prescription d’une manomĂ©trie anorectale a donc pour but soit de conforter le diagnostic d’anisme suspectĂ© au toucher rectal en vue d’un Ă©ventuel biofeedback soit de ne pas mĂ©connaĂźtre des ondes ultra lentes [17-19] ou une hyposensibilitĂ© rectale [11]. En cas d’indication d’un traitement chirurgical d’un trouble de la statique pelvienne pour une dyschĂ©sie, la manomĂ©trie anorectale d’une part, est nĂ©cessaire pour ne pas mĂ©connaĂźtre un dysfonctionnement sphinctĂ©rien associĂ©, d’autre part, est conseillĂ©e pour archiver des mesures objectives du tonus anal de repos et de la contraction volontaire au cas oĂč une incontinence anale apparaĂźtrait aprĂšs la chirurgie. » Expulsion du ballonnet rectal Cet examen ne fait qu’objectiver la difficultĂ© d’évacuationdes matiĂšres pour laquelle le malade consulte. Il n’apporte aucune explicationsur la physiopathologie de la dyschĂ©sie et ne modifie pas la prise en charge. » DĂ©fĂ©cographie Les techniques d’imagerie pour rechercher un trouble de lastatique rectale reposent sur la dĂ©fĂ©cographie conventionnelle ou sur l’IRMdĂ©fĂ©cographie [37-40]. Une dĂ©fĂ©cographie n’est pas utile pour le diagnostic de rectocĂšle ou de procidence rectale interne. En effet, la dĂ©fĂ©cographie ne rĂ©vĂšle jamais une rectocĂšle de taille suffisante pour expliquer une dyschĂ©sie car elle a toujours Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e cliniquement [41]. La dĂ©fĂ©cographie permet difficilement de prĂ©ciser la nature muqueuse ou musculo-muqueuse d’une procidence [37-40] au contraire de la rectoscopie au tube rigide au cours d’une effort de poussĂ©e abdominale. En cas d’échec de la prise en charge initiale, il n’y a donc pas lieu de demander une dĂ©fĂ©cographie pour rechercher une explication Ă  l’échec de cette prise en charge initiale sauf si l’on a des arguments pour suspecter une sigmoĂŻdocĂšle qui ne peut ĂȘtre diagnostiquĂ©e cliniquement. La dĂ©fĂ©cographie n’apporte pas d’argument pour porter l’indication d’un traitement chirurgical d’un trouble de la statique pelvienne pour traiter une dyschĂ©sie mais elle est utile pour rechercher une Ă©lytrocĂšle ou une entĂ©rocĂšle, ou un trouble associĂ© de la statique des compartiments urinaires ou gĂ©nitaux, informations nĂ©cessaires Ă  connaĂźtre pour le choix de la technique opĂ©ratoire. Traitement » Traitement mĂ©dical L’objectif du traitement de la dyschĂ©sie est de faciliterl’évacuation des selles et non pas d’accĂ©lĂ©rer le transit. En thĂ©orie, leslaxatifs oraux sont surtout destinĂ©s aux patients avec un ralentissement dutransit colique [14] tandis que les suppositoires et les micro lavements sontsurtout utiles en cas de difficultĂ©s d’évacuation. Cependant, le niveau depreuve pour utiliser les suppositoires est faible [1] et le niveau de preuvepour utiliser les micro lavements est insuffisant pour pouvoir les recommander[1] tandis que les laxatifs osmotiques ont un niveau de preuve suffisant pourĂȘtre proposĂ©s chez des patients souffrant de constipation [42]. C’est pourquoiles recommandations et les revues proposent toutes chez les patients souffrantde dyschĂ©sie, d’entreprendre un essai thĂ©rapeutique associant les rĂšgleshygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques et les laxatifs osmotiques [2-5, 7, 14, 32, 33, 43].L’efficacitĂ© du traitement sera Ă©valuĂ©e aprĂšs quatre Ă  six semaines, au mieuxen tenant un calendrier quotidien permettant le calcul d’un score symptomatique[44]. La plupart des patients ne sera pas amĂ©liorĂ©e [5, 14] et se pose alors laquestion de recourir aux suppositoires et/ou micro lavements ou d’envisager lebiofeedback ou la chirurgie selon le mĂ©canisme en cause. Certainesrecommandations ou revues n’évoquent pas l’utilisation des suppositoires et/oudes micro lavements et discutent d’emblĂ©e aprĂšs l’échec initial, le biofeedbacket la chirurgie [3-5, 7, 33, 43]. D’autres Ă©voquent les suppositoires et/ou leslavements sans donner de consignes prĂ©cises pour leur prescription [2, 14, 32].Cependant trois arguments paraissent justifier l’utilisation rĂ©guliĂšre dessuppositoires et/ou des lavements en pratique clinique a pour lessuppositoires et les micro lavements, il convient de se demander si, comme celaa Ă©tĂ© Ă©crit Ă  propos des laxatifs oraux non osmotiques [42], l’absence depreuves suffisantes pour les recommander est un motif suffisant contre leurutilisation; b leur efficacitĂ© a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e pour rĂ©soudre les problĂšmesd’évacuation des selles chez des patients neurologiques [45] et en cas demalformations anorectales [46, 47] sans que les auteurs aient rapportĂ© decomplications liĂ©es Ă  leur utilisation prolongĂ©e; c l’efficacitĂ© dubiofeedback et de la chirurgie d’un trouble de la statique n’est pas dĂ©montrĂ©eau plan scientifique. Il paraĂźt donc raisonnable de s’associer aux propositionsde Staumont [10] sur l’intĂ©rĂȘt d’une dĂ©marche rationnelle pour le traitementmĂ©dical d’une dyschĂ©sie. AprĂšs avoir appliquĂ© dans un premier temps, les recommandations [2], en l’absence d’amĂ©lioration, il faudra proposer un traitement basĂ© sur la physiopathologie de la dyschĂ©sie [10]. Si l’exonĂ©ration n’est pas spontanĂ©e sans efforts de poussĂ©e importants, elle devrait ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e par des suppositoires de glycĂ©rine ou par des suppositoires Ă  dĂ©gagement gazeux, mis en place de prĂ©fĂ©rence au moment oĂč les malades ressentent un besoin, en leur recommandant l’utilisation d’un marchepied, en autorisant si besoin la poursuite des manƓuvres digitales. En l’absence d’efficacitĂ© des suppositoires ou des micro lavements, des petits lavements Ă  l’eau directement sur le siĂšge de toilette [45] peuvent ĂȘtre utiles. Il serait vain cependant d’espĂ©rer un succĂšs thĂ©rapeutique sans associer une longue explication sur le mĂ©canisme physiologique de l’exonĂ©ration, adaptĂ© au profil psychologique des malades et Ă  leur diagnostic clinique, ce qui peut demander plusieurs consultations [10]. En cas de disparition de la dyschĂ©sie par ce traitement mĂ©dical et si ce traitement est bien tolĂ©rĂ©, un dialogue doit s’instaurer avec les malades pour savoir s’ils souhaitent ou non poursuivre les explorations en vue d’un traitement de la cause de la dyschĂ©sie. Si les symptĂŽmes de dyschĂ©sie sont toujours invalidants malgrĂ© le traitement mĂ©dical, il faut alors envisager le traitement du mĂ©canisme causal qui comporte le biofeedback en cas de dysfonctionnement sphinctĂ©rien, la chirurgie en cas d’anomalie anatomique. Avant d’envisager le biofeedback et la chirurgie, il est essentiel de rappeler l’intrication frĂ©quente de dysfonctionnements sphinctĂ©riens et d’anomalies anatomiques Ă  l’origine de la dyschĂ©sie. En cas d’intrication des dysfonctionnements sphinctĂ©riens et d’anomalies anatomiques, il est impĂ©ratif de traiter d’abord le dysfonctionnement sphinctĂ©rien avant d’envisager secondairement la chirurgie en cas d’amĂ©lioration clinique incomplĂšte malgrĂ© la disparition du dysfonctionnement sphinctĂ©rien. » Biofeedback DiffĂ©rents signaux Ă©lectrophysiologiques ou manomĂ©triquespeuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour montrer ou faire entendre aux malades l’activitĂ© dusphincter anal externe au cours d’efforts d’expulsion. AprĂšs explication desanomalies responsables de la dyschĂ©sie que les patients voient sur un Ă©cran ouentendent, il leur est demandĂ© d’intervenir pour normaliser le signal visuel ouauditif afin d’amĂ©liorer le fonctionnement sphinctĂ©rien. Hormis l’efficacitĂ©suggĂ©rĂ©e d’application locale de crĂšmes contenant des donneurs de NO pour fairedisparaĂźtre les ondes ultra lentes [17], il n’y a pas de traitement pharmacologiqueefficace des dysfonctionnements sphinctĂ©riens. C’est pourquoi le biofeedback aĂ©tĂ© proposĂ© depuis longtemps en cas d’anisme [48] et d’ondes ultra lentes [17,49] et il est certain que des observations individuelles suggĂšrent un trĂšsgrand intĂ©rĂȘt de cette mĂ©thode mĂȘme si Ă  l’échelon d’une population, le niveaude preuves a Ă©tĂ© longtemps jugĂ© insuffisant pour recommander la diffusion de lamĂ©thode [48]. Une Ă©tude randomisĂ©e avait suggĂ©rĂ© d’ailleurs que le biofeedbackn’était pas supĂ©rieur Ă  l’éducation des malades associĂ©e Ă  un Ă©ventuel supportpsychothĂ©rapeutique [50]. Le mĂȘme travail avait montrĂ© de plus que lesrĂ©sultats ne dĂ©pendaient ni du temps de transit colique ni de l’existence dedifficultĂ©s d’exonĂ©ration [50], contrairement Ă  une Ă©tude prospective nonrandomisĂ©e qui montrait que le biofeedback amĂ©liorait 71% des patients sansralentissement du transit et seulement 8% des patients avec ralentissement dutransit [51]. Une revue rĂ©cente [52] a rĂ©examinĂ© l’intĂ©rĂȘt du biofeedback dans l’anisme Ă  la lumiĂšre de trois Ă©tudes contrĂŽlĂ©es [53-55] dont deux sont publiĂ©es sous forme d’abstracts [54, 55]. Ces trois Ă©tudes montrent que le biofeedback est plus efficace que le PEG [54], que la relaxation [54], que le diazĂ©pam [55] mais pas plus efficace que les rĂšgles hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques associĂ©e aux laxatifs [54]. Le niveau de preuve du biofeedback pour traiter la dyschĂ©sie secondaire Ă  un anisme reste donc faible. Il s’agit d’une technique consommatrice de temps nĂ©cessitant un entraĂźnement pour ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par des professionnels compĂ©tents. Les travaux publiĂ©s ont tous Ă©tĂ©s rĂ©alisĂ©s dans des centres trĂšs spĂ©cialisĂ©s avec des critĂšres de sĂ©lection stricts qui ne permettent pas de dĂ©finir des critĂšres prĂ©dictifs d’efficacitĂ© chez une population de constipĂ©s suivis en dehors de centres spĂ©cialisĂ©s. De plus, l’anisme est frĂ©quemment observĂ© chez des personnes victimes d’abus sexuels et sa prise en charge dans ce contexte suppose une collaboration Ă©troite avec un psychothĂ©rapeute [56]. Il ne paraĂźt donc pas lĂ©gitime actuellement de proposer le biofeedback comme traitement de premiĂšre intention malgrĂ© le rationnel de cette thĂ©rapeutique. » Chirurgie Dysfonctionnement sphinctĂ©rien Il n’y a aucune preuve d’efficacitĂ© de la chirurgie auniveau du muscle pubo rectal pour une dyssynergie striĂ©e, pas plus que del’injection de toxine botulique au niveau de ce muscle [14]. LasphinctĂ©romyectomie pour les ondes ultra lentes [17, 57] a Ă©tĂ© abandonnĂ©e enraison de la survenue secondaire d’incontinence fĂ©cale. Troubles de la statique pelvienne postĂ©rieure Les techniques chirurgicales pour corriger un trouble de lastatique pelvienne postĂ©rieure sont encore discutĂ©es mais le choix de latechnique ne sera pas abordĂ© ici. L’indication de la chirurgie d’un trouble dela statique pour traiter une dyschĂ©sie est difficile. La chirurgie permet eneffet dans la plupart des cas, une correction anatomique excellente mais lesrĂ©sultats cliniques ne sont pas corrĂ©lĂ©s avec les rĂ©sultats anatomique [27].Pour poser l’indication chirurgicale, il faut donc rĂ©unir un faisceaud’arguments qui Ă©tablit le lien de causalitĂ© entre symptĂŽmes et anomaliesanatomiques [10]. De plus, le but Ă©tant avant tout l’amĂ©lioration de la plaintedu malade, il faut que la chirurgie ne soit pas source de dyschĂ©sie parelle-mĂȘme, qu’elle ne dĂ©masque pas une incontinence anale, qu’elle nedĂ©sĂ©quilibre pas la statique pelvienne antĂ©rieure ce qui peut gĂ©nĂ©rer dessymptĂŽmes urinaires. Le lien de causalitĂ© entre les symptĂŽmes et les anomalies anatomiques qu’on envisage de corriger n’est toujours aisĂ© Ă  Ă©tablir. L’indication d’une cure de rectocĂšle est possible si la rectocĂšle a un volume significatif, nĂ©cessitant des manƓuvres endovaginales quotidiennes, avec persistance d’un niveau liquide aprĂšs Ă©vacuation du rectum Ă  la dĂ©fĂ©cographie, un angle anorectal au repos situĂ© au niveau de la ligne pubo-coccygienne. La procidence rectale interne isolĂ©e est rare car souvent accompagnĂ©e d’une rectocĂšle, d’une Ă©lytrocĂšle, ou d’une entĂ©rocĂšle [37, 38]. Lorsqu’il s’agit d’un trouble complexe de la statique pelvienne postĂ©rieure, la dyschĂ©sie est rarement la seule plainte de la malade car elle est souvent associĂ©e Ă  une pesanteur et/ou Ă  une incontinence anale, conduisant Ă  discuter une cervicorectopromontofixation [58]. La procidence rectale interne isolĂ©e fait discuter une intervention par voie pĂ©rinĂ©ale soit selon le technique classique de Delorme, soit selon la technique de STARR encore en cours d’évaluation [59]. L’indication d’une cure de sigmoĂŻdocĂšle se discute parfois en cas de constipation apparue dans les suites d’une hystĂ©rectomie aprĂšs avoir dĂ©montrĂ© par un temps de transit des marqueurs que le ralentissement est rectosigmoĂŻdien. Lorsque la sigmoĂŻdocĂšle est importante, descendant au-dessous de la ligne ischio coccygienne, la chirurgie peut ĂȘtre efficace [13]. Que l’indication chirurgicale soit envisagĂ©e pour corriger une rectocĂšle, une procidence rectale interne, ou une sigmoĂŻdocĂšle, il est indispensable avant de confirmer l’indication a de vĂ©rifier que le trouble de la statique est le seul mĂ©canisme Ă  l’origine des symptĂŽmes. Une manomĂ©trie anorectale est nĂ©cessaire pour confirmer que l’anomalie anatomique qu’on envisage de corriger est la seule cause de dyschĂ©sie en l’absence de tout dysfonctionnement sphinctĂ©rien. Un temps de transit des marqueurs est parfois utile pour Ă©liminer une suspicion de ralentissement du transit colique associĂ© aux difficultĂ©s d’évacuation des matiĂšres; b de vĂ©rifier l’absence d’incompĂ©tence sphinctĂ©rienne anale. Il est en effet essentiel au moment de poser l’indication d’avoir Ă  l’esprit une intrication trĂšs frĂ©quente de signes de dyschĂ©sie et d’incontinence dans la population gĂ©nĂ©rale [8]. Il est aisĂ© de comprendre qu’un obstacle Ă  l’évacuation des matiĂšres puisse masquer une incompĂ©tence sphinctĂ©rienne et que, par consĂ©quent, la levĂ©e de l’obstacle puisse dĂ©masquer cette incompĂ©tence sphinctĂ©rienne par la survenue d’une incontinence. La recherche de difficultĂ©s Ă  retenir les gaz ou les selles liquides, d’une hypotonie anale et/ou d’une contraction volontaire faible au toucher rectal doit ĂȘtre impĂ©rativement menĂ©e avant d’opĂ©rer les malades pour une dyschĂ©sie; c de vĂ©rifier l’état des compartiments urinaire et gĂ©nital en n’hĂ©sitant pas Ă  demander un avis urogynĂ©cologique sur la nĂ©cessitĂ© ou non d’un geste associĂ© dans le mĂȘme temps opĂ©ratoire pour corriger un trouble de la statique urogĂ©nitale. MĂ©garectum Dans la plupart des cas de mĂ©garectum, un traitement mĂ©dicalpar suppositoire ou micro lavement suffit pour obtenir un confort mĂ©ga rectums trĂšs volumineux peuvent cependant ĂȘtre invalidants et amener Ă envisager une solution chirurgicale. L’indication est portĂ©e aprĂšs avoirprĂ©cisĂ© a s’il s’agit d’un mĂ©ga rectum isolĂ©, d’un mĂ©ga recto-sigmoĂŻde,d’un mĂ©ga cĂŽlon; b si le temps de transit colique droit et gauche est normalou ralenti; c dans certains cas, s’il y a une atteinte d’autres segments dutube digestif. L’indication chirurgicale reste toujours difficile. La rĂ©ductionverticale du volume rectal [60, 61] pourrait ĂȘtre un progrĂšs significatif pourtraiter les mĂ©ga rectums isolĂ©s, associĂ©e Ă  une sigmoĂŻdectomie en cas de mĂ©garecto-sigmoĂŻde [60, 61]. REFERENCES Pare P, Bridges R, Champion MC, Ganguli SC, Gray JR, Irvine EJ, et al. Recommendations on chronic constipation including constipation associated with irritable bowel syndrome treatment. 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Pour optimiser la prise en charge Ă  domicile comme en Ă©tablissement, il existe diffĂ©rentes aides financiĂšres pour les personnes ĂągĂ©es, adaptĂ©es Ă  chaque situation. En effet, avec l’ñge, les dĂ©penses liĂ©es Ă  la dĂ©pendance et au logement augmentent souvent, alors que la pension retraite est parfois que les aides financiĂšres pour les personnes ĂągĂ©es ?Les aides financiĂšres aux personnes ĂągĂ©es sont des allocations et prestations versĂ©es par les autoritĂ©s publiques pour assurer une meilleure prise en charge du chaque situation dĂ©pendance, logement inadaptĂ©, revenus insuffisants correspond une aide financiĂšre pour les de l’aidePour qui ?Pour quoi ?Allocation de solidaritĂ© aux personnes ĂągĂ©es ASPAPersonne ĂągĂ©e ayant une petite retraiteAssurer un revenu minimalPrestation de compensation du handicap PCH Personne ĂągĂ©e handicapĂ©e de moins de 75 ansFinancer des aides humaines et techniques, l’adaptation du logement et celle du vĂ©hiculeAllocation personnalisĂ©e d’autonomie APAPersonne ĂągĂ©e dĂ©pendante de 60 ans et plus GIR 1-4Contribuer au financement de la prise en charge de la dĂ©pendanceAide-mĂ©nagĂšre Ă  domicile aide socialePersonne ĂągĂ©e de 65 ans et plus ayant besoin d’aide au quotidien GIR 5-6Financer des heures d’aide Ă  domicileAides au logementPersonne ĂągĂ©e qui a des difficultĂ©s Ă  payer les dĂ©penses liĂ©es au logementAllĂ©ger les frais de loyer, prĂȘt ou tarif hĂ©bergement en maison de retraiteAide sociale Ă  l’hĂ©bergement ASHPersonne ĂągĂ©e de 60 ans et plus hĂ©bergĂ©e dans une maison de retraiteParticiper au financement du tarif hĂ©bergement en Ehpad ou rĂ©sidence-autonomieAide Ă  l’amĂ©nagement du logementPersonne ĂągĂ©e qui a besoin d’adapter son domicile au vieillissementFaire des travaux pour sĂ©curiser la maisonLes aides financiĂšres aux personnes ĂągĂ©esQu’est-ce que le minimum vieillesse ASPA ?Le minimum vieillesse, aujourd’hui appelĂ©e Allocation de solidaritĂ© aux personnes ĂągĂ©es ASPA est une aide financiĂšre pour le senior dont la retraite est minimum vieillesse ou ASPA est versĂ© aux personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus, rĂ©sidant de maniĂšre stable en France. Elle peut ĂȘtre accordĂ©e plus tĂŽt en cas d’inaptitude au sous conditions de ressources, l’allocation vise Ă  assurer un revenu minimal pour permettre Ă  la personne ĂągĂ©e de vivre aide financiĂšre tente de complĂ©ter les retraites modestes et, en 2022, elle peut atteindre au maximum 916,78 € par mois pour une personne seule,1 402,22 € par mois pour un est versĂ©e par la Carsat Assurance retraite – rĂ©gime de retraite gĂ©nĂ©ral ou la MutualitĂ© sociale agricole MSA – rĂ©gime des agriculteurs, sous la forme d’un complĂ©ment de revenu. C’est Ă  la caisse de retraite Ă  laquelle la personne ĂągĂ©e est affiliĂ©e qu’il faudra s’adresser pour faire la demande de l’ que l’allocation simple d’aide sociale pour les personnes ĂągĂ©es ?L’allocation simple d’aide sociale pour les personnes ĂągĂ©es est une aide financiĂšre versĂ©e par le dĂ©partement. Elle est accordĂ©e aux personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus + 60 ans, en cas d’inaptitude au travailqui ne perçoivent pas de pension retraite etdont la demande d’ASPA a Ă©tĂ© demandeur doit rĂ©sider en France. S’il est Ă©tranger, la rĂ©sidence doit ĂȘtre continue depuis au moins 15 ans, avant ses 70 demande d’allocation simple d’aide sociale pour les personnes ĂągĂ©es est effectuĂ©e auprĂšs du CCAS de la mairie. C’est le prĂ©fet du dĂ©partement qui dĂ©cide d’accorder ou non cette est le montant de l’allocation simple d’aide sociale pour les personnes ĂągĂ©es ?Le montant de cette aide aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pend des ressources du demandeur ou du couple. À taux plein, il est Ă©gal Ă  celui de l’ montant effectivement attribuĂ© est Ă©gal Ă  la diffĂ©rence entre les plafonds de l’aide et le montant des revenus du du foyerMontant annuelMontant mensuelPersonne seule10 881,75 €916,78 €Couple mariĂ©s, pacsĂ©s ou en concubinage16 893,94 €1 407,82 € Plafonds de l’allocation simple d’aide sociale pour les personnes ĂągĂ©es en 2022Cette aide est remboursable sur la succession du bĂ©nĂ©ficiaire, si celle-ci est supĂ©rieure Ă  46 000 €.Quelle est la diffĂ©rence entre l’allocation simple d’aide sociale pour les personnes ĂągĂ©es et l’ASPA ?Les montants de ces deux aides aux personnes ĂągĂ©es sont identiques. La diffĂ©rence concerne les ressources du demandeur l’ASPA concerne les personnes ayant une petite retraite,l’allocation simple d’aide sociale pour les personnes ĂągĂ©es s’adresse aux aĂźnĂ©s qui n’ont pas de pension de retraite et dont les ressources sont aide pour les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ?Les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes peuvent bĂ©nĂ©ficier de plusieurs allocations. Elles permettent de financer une aide Ă  domicile pour assister l’aĂźnĂ© dans les gestes du quotidien ou de s’acquitter du tarif hĂ©bergement en rĂ©sidence aides financiĂšres aux personnes ĂągĂ©es en perte d’autonomie sont Prestation de compensation du handicap PCHCette aide s’adresse Ă  la personne ĂągĂ©e handicapĂ©e de moins de 75 ans et dont le handicap a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© avant l’ñge de 60 ans ;Elle permet de financer des aides humaines et techniques, ainsi que l’adaptation du logement et du de solidaritĂ© aux personnes ĂągĂ©es APACette aide s’adresse Ă  la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante de 60 ans et plus GIR 1 Ă  4, fixĂ© Ă  l’aide de la grille AGGIR.À domicile, elle participe au financement d’un plan d’aide personnalisĂ© en fonction des besoins de la personne ĂągĂ©e aide Ă  domicile, portage des repas, aides techniques, accueil de jour, sĂ©jour temporaire.En Ă©tablissement, elle finance une partie du tarif dĂ©pendance de l’Ehpad ou de l’USLD,Pour bĂ©nĂ©ficier de l’APA, il faut s’adresser au Centre communal d’actions sociale CCAS qui s’occupe des dossiers d’APA et autres aides financiĂšres aux personnes ĂągĂ©es, ou directement au Conseil dĂ©partemental, qui finance l’APA,Le montant de l’APA dĂ©pend des besoins du bĂ©nĂ©ficiaire et de ses Ă  domicileL’aide mĂ©nagĂšre Ă  domicile s’adresse aux personnes ĂągĂ©es en GIR 5 et 6, qui ont des difficultĂ©s pour accomplir les principales tĂąches du quotidien,Elle est versĂ©e par le dĂ©partement ou par la caisse de retraite, en fonction des ressources du demandeur,Pour avoir droit Ă  une aide mĂ©nagĂšre dĂ©partementale, vous devez ĂȘtre ĂągĂ© d’au moins 65 ans ou 60 ans en cas d’inaptitude au travail,Elle permet de financer des heures d’aide Ă  domicile mĂ©nage, entretien du linge, aide Ă  la toilette et prĂ©paration des financiĂšre pour le portage des repasLes personnes ĂągĂ©es ne bĂ©nĂ©ficiant pas de l’APA peuvent recevoir une aide financiĂšre pour payer un service de portage des repas Ă  aide s’adresse aux aĂźnĂ©s dont l’état de santĂ© ne permet pas de faire les courses et la cuisine dĂ©partement prend en charge tout ou partie du portage des repas, si les ressources de la personne ĂągĂ©e sont infĂ©rieures au plafond de l’ASPA. Si les revenus sont plus Ă©levĂ©s, la caisse de retraite propose aussi un tel demande d’aide au portage des repas s’effectue auprĂšs du les revenus du demandeur sont supĂ©rieurs Ă  l’ASPA, il peut se tourner directement vers sa caisse de retraite. Pour les retraitĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, il faudra alors remplir le formulaire de demande d’aide pour bien vieillir chez Pour bien vieillir chez soi, afin d’amĂ©nager le logementCette aide est accordĂ©e aux personnes ĂągĂ©es par la caisse de retraite et sert Ă  adapter le logement au vieillissement pour prĂ©venir la perte d’ s’adresse aux retraitĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la sĂ©curitĂ© sociale et aux retraitĂ©s de l’ est rĂ©servĂ©e Ă  l’amĂ©nagement de la rĂ©sidence plafond de l’aide Pour bien vieillir chez soi s’élĂšve Ă  3 500 €. Le montant de l’aide dĂ©pend des travaux Ă  rĂ©aliser et des ressources de la personne ou du aide n’est pas cumulable avec l’APA et la PCH, sont les aides sociales pour personnes ĂągĂ©es ?La dĂ©pendance n’est pas la seule dĂ©pense qui pĂšse sur le budget des aĂźnĂ©s le logement ou l’hĂ©bergement en Ă©tablissement peut Ă©galement avoir un coĂ»t difficile Ă  assumer pour les personnes aux revenus les plus existe deux types d’aide aux personnes ĂągĂ©es allĂ©geant la facture logement et amĂ©liorant ainsi les conditions de vie des aĂźnĂ©s Aides au logementCes aides s’adressent Ă  la personne ĂągĂ©e qui a des difficultĂ©s Ă  payer son loyer, les mensualitĂ©s de remboursement de son prĂȘt ou le tarif hĂ©bergement d’une maison de retraite,Il existe deux allocations diffĂ©rentes non cumulables l’aide personnalisĂ©e au logement APL et l’allocation de logement sociale ALS.Aide sociale Ă  l’hĂ©bergement ASHCette aide s’adresse Ă  la personne ĂągĂ©e de 60 ans et plus hĂ©bergĂ©e dans une maison de retraite habilitĂ©e Ă  l’aide sociale,Il s’agit d’une aide subsidiaire accordĂ©e aux personnes ĂągĂ©es qui ne peuvent payer le tarif hĂ©bergement d’un Ehpad ou le loyer d’une rĂ©sidence-autonomie ex-foyer-logement, mĂȘme en faisant jouer l’obligation qu’en maison de retraite, outre l’hĂ©bergement et la dĂ©pendance, le tarif journalier comprend un tarif soins, pour la prise en charge de la santĂ©, mais il s’inscrit dans le cadre de la couverture de l’assurance , ConseillĂšre Cap RetraiteDĂ©couvrez si vos aides sont cumulables!SERVICE GRATUIT & SANS ENGAGEMENTÉtablir mon profil et contacter un ConseillerSERVICE GRATUIT & SANS ENGAGEMENT

Cest la 2Úme horloge que j'achÚte. La 1Úre était pour une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer afin de l'aider à se repérer dans le temps. La 2Úme pour une personne ùgée qui a des soucis de vue. Elle indique l'heure, le jour, la date et la période de la journée. Nous sommes pleinement satisfaite de ce produit que je
La prise en charge mĂ©dicale du rĂ©sident est l’un des facteurs les plus importants du choix d’un Ă©tablissement. Sa qualitĂ© est assurĂ©e par le projet de soins de la personne ĂągĂ©e, Ă©laborĂ© par le personnel soignant de la maison de retraite, garant de sa mise en Ɠuvre au que le projet de soins de la personne ĂągĂ©e ?Peu aprĂšs l’entrĂ©e d’un nouveau rĂ©sident en maison de retraite mĂ©dicalisĂ©e Ehpad, l’équipe soignante, dirigĂ©e par le mĂ©decin coordonnateur et l’infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente, Ă©labore le projet de soins personnalisĂ© de la personne ĂągĂ©e. Ce document permet de rĂ©aliser un diagnostic afin de satisfaire tous les besoins fondamentaux de la personne ĂągĂ©e en matiĂšre de prise en charge exposĂ©e dans le projet de soins est dĂ©terminĂ©e en tenant compte des besoins relatifs Ă  l’état de santĂ© de la personne ĂągĂ©e,des besoins liĂ©s Ă  son niveau de dĂ©pendance physique, psychologique et social,de l’aide que peut apporter l’équipe de l’ des simples traitements, le projet de soins vise Ă  prendre globalement en charge la personne ĂągĂ©e. Il permet de mettre en place des actions de prĂ©vention de la perte d’autonomie,d’éviter la dĂ©sorientation du rĂ©sident,d’organiser la continuitĂ© des soins de la personne ĂągĂ©e,d’adapter la formation des Ă©quipes les membres du personnel mĂ©dical prennent part Ă  la mise en Ɠuvre du projet de soins des personnes ĂągĂ©es et sont sollicitĂ©s dans ce cadre au l’équipe soignante en assure-t-elle les soins de la personne ĂągĂ©e ?Le mĂ©decin coordonnateur qui dirige l’équipe soignante a pour objectif de garantir la prise en charge gĂ©riatrique optimale des rĂ©sidents de la maison de retraite oĂč il le reste de l’équipe soignante, il dĂ©termine les prioritĂ©s des soins des personnes ĂągĂ©es, coordonne l’intervention des prestataires de soins externes Ă  l’établissement et doit veiller Ă  la maĂźtrise des dĂ©penses de santĂ© au sein de la rĂ©sidence. Il doit Ă©galement assurer la formation gĂ©riatrique continue du personnel et donner son avis sur les rĂ©fĂ©rente va seconder et aider le mĂ©decin coordonnateur, encadrer et animer de facto l’équipe soignante, et surtout s’assurer du respect des prescriptions et de la continuitĂ© des soins des personnes ĂągĂ©es les aides-soignantes et les aides mĂ©dico-psychologiques interviennent de maniĂšre polyvalente dans le fonctionnement de la maison de retraite et l’octroi de soins aux personnes ĂągĂ©es. Ces employĂ©s sont en contact permanent avec les rĂ©sidents, qu’ils accompagnent au sont les soins gĂ©rontologiques spĂ©cifiques en maison de retraite ?Le personnel soignant en maison de retraite est bien Ă©videmment tenu de s’occuper de l’état de santĂ© de chaque rĂ©sident dĂšs lors qu’un quelconque soin est pouvoirs publics requiĂšrent nĂ©anmoins des Ă©tablissements d’accueil pour personnes ĂągĂ©es que l’accent soit mis sur la prĂ©vention des troubles mentaux,la prĂ©vention et le traitement de la douleur,les escarres,l’incontinence,les traitements en fin de vie en maison de ailleurs, les buts du personnel soignants sont les suivants prĂ©server ou restaurer l’autonomie du rĂ©sident,maintenir les relations avec ses proches et l’extĂ©rieur,favoriser la communication avec le rĂ©sident et sa famille,garantir la qualitĂ© des soins de la personne de soins de qualitĂ© Ă  la personne ĂągĂ©e est rendu possible par une bonne communication et une coordination optimale entre les membres de l’équipe mĂ©dicale,l’élaboration d’un protocole des situations d’urgence,la prĂ©sence d’une garde mĂ©dicale 24 heures sur d’une unitĂ© protĂ©gĂ©e Alzheimer permet d’offrir des soins plus spĂ©cifiques aux personnes ĂągĂ©es atteintes de la maladie d’Alzheimer, grĂące Ă  un personnel formĂ© notamment Ă  la prise en charge des troubles du lorsque les soins dont a besoin la personne ĂągĂ©e accueillie en maison de retraite deviennent trop lourds, un passage en UnitĂ© de soins de longue durĂ©e USLD sera envisagĂ©. Tout dĂ©pendra de la situation sociale et mĂ©dicale du les Ă©tablissements non mĂ©dicalisĂ©s, comme les rĂ©sidences-autonomie, le rĂ©sident peut faire appel Ă  des services de soins infirmiers Ă  domicile SSIAD.Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?Notez cet article afin de nous permettre d’amĂ©liorer nos Blanc,RĂ©dactrice chez Cap Retraite
\n \n c est utile au personne agee 94

LaGuinée abritera le tournoi de boxe de la Zone II, avec la participation de 14 nations d'Afrique de l'Ouest, du 15 au 22 novembre prochain à Conakry, a-t-on appris de sources concordantes ce jeudi. La Guinée va aligner 20 athlÚtes lors de ce Tournoi sportif auquel prendront part notamment la CÎte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Ghana, le Mali, le Cap Vert, la

AprĂšs 90 anniversaires, il peut ĂȘtre difficile de trouver une cadeau qui soit original, qui fasse plaisir Ă  une personne ĂągĂ©e et qui lui soit utile au quotidien. Si cette annĂ©e, vous ĂȘtes en panne d’inspiration, pas de panique ! nous avons sĂ©lectionnĂ© pour vous les meilleures idĂ©es cadeaux Ă  offrir Ă  une femme de 90 ans et plus ! La tablette Facilotab La tablette Facilotab permet Ă  une personne ĂągĂ©e de pouvoir se familiariser avec internet et de pouvoir garder le contact avec sa famille et ses proches. Elle est conçue spĂ©cialement pour les seniors qui pourraient rencontrer des difficultĂ©s Ă  utiliser les nouvelles technologies l’interface est trĂšs intuitive et la tablette est simple Ă  utiliser. Le senior peut dĂ©cider de prendre une photo ou d’en regarder une, de naviguer sur internet, d’accĂ©der Ă  son agenda pour consulter son prochain rendez-vous ou le noter, de jouer Ă  des jeux dĂ©jĂ  installĂ©s sur la tablette ou d’en tĂ©lĂ©charger de nouveaux. Le tĂ©lĂ©phone d’appel d’urgence Le tĂ©lĂ©phone d’appel d’urgence permet de pouvoir tĂ©lĂ©phoner de maniĂšre tout Ă  fait basique. ÉquipĂ©e d’un mĂ©daillon d’appel d’urgence, la personne qui rencontre un problĂšme chute peut appuyer sur le mĂ©daillon qu’elle porte autours du cou ou du bras ; cela dĂ©clenche l’appel Ă  une personne proche
 si elle ne rĂ©pond pas, le tĂ©lĂ©phone appel automatiquement un second proche et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’une personne rĂ©ponde pour porter assistance Ă  la personne ĂągĂ©e en danger. La couverture chauffante La couverture chauffante est un cadeau qui fait plaisir Ă  coup sĂ»r, pendant les pĂ©riodes hivernales, elle permettra Ă  la personne ĂągĂ©e Ă  qui vous l’offrez de pouvoir se rĂ©chauffer grĂące Ă  une chaleur douce. Elle s’éteint automatiquement au bout de 3h pour apporter plus de sĂ©curitĂ© et une Ă©conomie d’énergie. TrĂšs douce, elle apporte un grand confort. Le livre mon histoire » Le livre mon histoire » permet Ă  une personne ĂągĂ©e de pouvoir raconter son histoire. C’est une trĂšs bonne aide pour pouvoir se souvenir des moments passĂ©s tout au long de sa vie. GrĂące Ă  la trame du livre, la personne ĂągĂ©e pourra se pencher sur plusieurs thĂ©matiques 1 – Introduction 2 – Mes racines 3 – Mon enfance 4 – Ma vie d’adulte 5 – Ce qui me caractĂ©rise C’est un bon moyen, pour les personnes qui sont en dĂ©but d’Alzheimer de pouvoir recueillir leurs souvenirs. L’ouvre-bocal automatique L’ouvre bocal automatique est un petit appareil trĂšs pratique. Il suffit de poser l’appareil sur une boĂźte de conserve, ou alors un pot de confiture par exemple
 il faut alors ensuite appuyer quelques secondes sur le bouton puis attendre
 l’appareil ouvre le pot ou la boĂźte de conserve seul ! C’est une trĂšs bonne idĂ©e cadeau pour une personne ĂągĂ©e de 90 ans et plus car c’est une aide pour mieux vivre au quotidien
 Elle pourra ouvrir ses pots et boĂźtes de façon tout Ă  fait autonome et sans difficultĂ© ! Le caddie Ă  assistance Ă©lectrique Le caddie Ă  assistance Ă©lectrique est une aide trĂšs prĂ©cieuse au quotidien, surtout pour une personne ĂągĂ©e. Il permet de pouvoir faire ses courses trĂšs facilement grĂące Ă  son moteur Ă©lectrique et de pouvoir ramener ses courses du magasin ou du marchĂ© sans effort, notamment en cĂŽte Cette poussette de marchĂ© est Ă©quipĂ©e d’un moteur Ă©lectrique qui permet de ramener ses courses du marchĂ© sans effort, notamment en cĂŽte. La canne-siĂšge pliante La canne-siĂšge pliante fera trĂšs plaisir Ă  une personne ĂągĂ©e de 90 ans et plus, surtout lors des balades. En effet, comme l’indique son nom, elle sert de canne, et donc d’appui lors des promenades, mais fait aussi l’option de siĂšge
 il suffit de dĂ©plier la canne pour pouvoir avoir un siĂšge trĂšs confortable et solide et faire des pauses pendant la marche en s’asseyant quand elle est trop fatiguĂ©e. Les chaussons chauffants massant Les chaussons chauffants massant permettre d’apporter un grand confort Ă  la personne ĂągĂ©e et de se dĂ©tendre grĂące Ă  de douces pressions effectuĂ©es sur la voĂ»te plantaire massage shiatsu et une chaleur douce. Les loupes A 90 ans, nos capacitĂ©s Ă  voir commencent Ă  s’affaiblir, il peut donc ĂȘtre judicieux d’offrir une loupe Ă  une personne ĂągĂ©e. Il existe diffĂ©rents modĂšles de loupes certaines loupes sont des loupes de poche Ă©clairĂ©es, trĂšs petites et pratiques, elles peuvent s’emporter partout. D’autres, sont prĂ©sentĂ©es sous la forme de lunettes, pour permettre aux mains de pouvoir ĂȘtre libres c’est idĂ©al par exemple quand on bricole et que l’on Ă  besoin de voir plus en dĂ©tail ce que l’on fait mais que l’on a besoin de nos 2 mains. D’autres encore, se prĂ©sentent sous la forme de tablette sur pieds on pose la tablette sur la page que la page que l’on veut lire et on arrive Ă  lire plus facilement grossissement Si vous n’avez pas encore trouvĂ© l’idĂ©e cadeau idĂ©ale pour une femme de 90 ans et plus, retrouvez toutes nos idĂ©es cadeaux Emploi: Aide au personnes ĂągĂ©e Ă  Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne ‱ Recherche parmi 838.000+ offres d'emploi en cours ‱ Rapide & Gratuit ‱ Temps plein, temporaire et Ă  temps partiel ‱ Meilleurs employeurs Ă  Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne ‱ Emploi: Aide au personnes ĂągĂ©e - facile Ă  trouver ! Lorsque l’on vieillit, certaines choses sont plus difficiles Ă  faire qu’avant, la santĂ© est moins bonne et on a globalement besoin d’aide dans diffĂ©rents domaines. Mais alors, qu’est-ce qui est utile aux personnes agĂ©es ? C’est utile aux personnes ĂągĂ©es 47% Canne 12% Fauteuil roulant 11% Lunettes 8% Dentier 7% Famille 3% Aide 3% Sonotone 3% Ascenseur Autres sujets de ce niveau Choses autour du cou / Photo bonhomme de neige Pour se dĂ©placer, ils peuvent utiliser une canne, des bĂ©quilles voire une chaise roulante. L’ascenseur pour Ă©viter les escaliers. Pour mieux voir, ils portent des lunettes. Pour pouvoir manger, le dentier peut ĂȘtre une bonne solution. Pour mieux entendre, un appareil auditif sonotone est utile. Et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ils ont besoin d’aide, notamment par la famille quand c’est possible.
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Objectifs pĂ©dagogiques ConnaĂźtre les particularitĂ©s cliniques et Ă©volutives des MICI chez le sujet ĂągĂ© ConnaĂźtre les particularitĂ©s thĂ©rapeutiques et leurs enjeux chez une personne ĂągĂ©e ConnaĂźtre les risques des traitements mĂ©dicaux et chirurgicaux et leur prĂ©vention ConnaĂźtre la surveillance Ă  mettre en oeuvre Testez-vousNous vous invitons Ă  tester vos connaissances sur l’ensemble des QCU tirĂ©s des exposĂ©s des diffĂ©rents POST'U. Les textes, diaporamas ainsi que les rĂ©ponses aux QCM seront mis en ligne Ă  l’issue des prochaines journĂ©es vos connaissances sur le sujet. Les 5 points forts Chez le sujet ĂągĂ©, il faut distinguer deux formes une MICI ancienne et une MICI de rĂ©vĂ©lation tardive. Les MICI de rĂ©vĂ©lation tardive sont moins agressives que celles survenant chez le sujet jeune. Les sujets ĂągĂ©s ont un sur-risque de mortalitĂ© liĂ©e Ă  l’infection par le Clostridium difficile, aux complications thromboemboliques et Ă  la dĂ©compensation de leurs co-morbiditĂ©s. Les interactions mĂ©dicamenteuses sont extrĂȘmement frĂ©quentes chez le sujet ĂągĂ© et la balance bĂ©nĂ©fices/risques est moins favorable que chez les sujets plus jeunes. Au cours de la colite aiguĂ« grave d’un sujet ĂągĂ©, le recours Ă  la chirurgie doit ĂȘtre envisagĂ© plus prĂ©cocement que chez le sujet jeune. L’incidence des MICI, maladie de Crohn et rectocolite hĂ©morragique, est en augmentation dans les pays dĂ©veloppĂ©s [1, 2]. Dans ces pays, la proportion de sujets ĂągĂ©s reprĂ©sente de 3 % Ă  % de la population [3]. La classe d’ñge des sujets ĂągĂ©s est celle dont les effectifs augmentent le plus rapidement, de l’ordre de 31 % ces dix derniĂšres annĂ©es [3]. La conjonction de ces deux phĂ©nomĂšnes fait donc des MICI de la personne ĂągĂ©e un problĂšme important et Ă©mergent. Cette population de malades reprĂ©sente un dĂ©fi pour les cliniciens en raison de nombreuses spĂ©cificitĂ©s comme davantage de co-morbiditĂ©s, une polymĂ©dication responsable d’ interactions mĂ©dicamenteuses, une perte de socialisation et d’autonomie pour les plus fragiles. En dĂ©pit de l’importance du problĂšme, il n’existe pas de recommandations spĂ©cifiques pour la prise en charge de ces malades. Les principales raisons sont probablement l’exclusion des sujets ĂągĂ©s des essais thĂ©rapeutiques [4-7] et la conception mĂȘme des essais dont les objectifs sont souvent Ă©valuĂ©s Ă  court terme entre 8 et 52 semaines, ce qui ne reflĂšte pas la maladie de toute une vie. L’objectif de cette mise au point est d’exposer les spĂ©cificitĂ©s de la prise en charge des MICI de la personne ĂągĂ©e, depuis l’épidĂ©miologie et la prĂ©sentation clinique jusqu’aux dĂ©cisions thĂ©rapeutiques du quotidien. Il est important de noter que la population des sujets ĂągĂ©s est hĂ©tĂ©rogĂšne, car elle inclut des patients diagnostiquĂ©s plus tĂŽt dans la vie et d’autres atteints d’une MICI diagnostiquĂ©e au 3e Ăąge. Ces deux populations prĂ©sentent des similitudes et des diffĂ©rences, notamment en terme d’épidĂ©miologie et de diagnostic des maladies Ă  rĂ©vĂ©lation tardive. ÉpidĂ©miologie des MICI de la personne ĂągĂ©e Si les MICI sont indiscutablement des maladies qui dĂ©butent tĂŽt dans la vie entre 20 et 30 ans le plus souvent, un second pic d’incidence entre 50 et 70 ans a Ă©tĂ© reconnu notamment dans la RCH [2, 5]. Les sujets ĂągĂ©s de plus de 60 ans reprĂ©sentent 10 % Ă  15 % de l’ensemble des MICI contre 5 % Ă  25 % pour le groupe des enfants et adolescents [5]. Parmi les nouveaux cas diagnostiquĂ©s chez les sujets ĂągĂ©s la proportion des 60-70 ans reprĂ©sente 65 %, les 70-80 ans comptent pour 25 % et seulement 10 % ont plus de 80 ans [4]. Il existe des disparitĂ©s gĂ©ographiques importantes. L’incidence des MICI chez les seniors est estimĂ©e entre 4/100 000 et 6-8/100 000 aux USA et 8-10/100 000 en Europe [6, 7]. Dans la cohorte “senior” du registre EPIMAD, cette proportion des sujets ĂągĂ©s augmente de 5 % Ă  11 % [4, 7]. PrĂ©sentation clinique des MICI de la personne ĂągĂ©e Le diagnostic d’une MICI chez une personne ĂągĂ©e est Ă©voquĂ© le plus souvent sur des symptĂŽmes similaires Ă  ceux des sujets plus jeunes. Il existe nĂ©anmoins des diffĂ©rences sur la frĂ©quence des symptĂŽmes. Si cette prĂ©sentation clinique peut retarder le diagnostic, c’est surtout la frĂ©quence des diagnostics diffĂ©rentiels qui reprĂ©sente la difficultĂ© principale Ă  cette phase initiale de la prise en charge [8]. Les principales manifestations cliniques chez les sujets ĂągĂ©s sont l’amaigrissement, les douleurs abdominales, l’anĂ©mie et la diarrhĂ©e chronique [4, 8]. Les sujets ĂągĂ©s ont moins frĂ©quemment une histoire familiale de MICI et plus souvent des manifestations ostĂ©o-articulaires, notamment une ostĂ©oporose [4, 8]. Cette prĂ©sentation clinique peut expliquer un retard diagnostic dans certaines Ă©tudes [8] mais ce dĂ©lai n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ© en France dans les travaux d’EPIMAD [4]. Au cours de la maladie de Crohn, les sujets ĂągĂ©s ont plus souvent une atteinte colique isolĂ©e, une histoire naturelle semblant moins agressive avec moins de fistule et de stĂ©nose au diagnostic, mais aussi moins d’aggravation du phĂ©notype au cours du suivi [4]. Au cours de la RCH, la prĂ©sentation clinique comporte moins de saignement mais davantage de diarrhĂ©e et de douleurs abdominales. La localisation de la maladie est Ă©galement affectĂ©e par l’ñge au diagnostic avec des atteintes distales plus frĂ©quentes proctites isolĂ©es ou maladies avec une extension limitĂ©e Ă  l’angle colique gauche [9]. S’il peut exister des poussĂ©es rĂ©vĂ©latrices sĂ©vĂšres qui ont Ă©tĂ© identifiĂ©es par de nombreux travaux [9, 10], l’évolution en termes d’extension et de complications semble moins sĂ©vĂšre que chez des sujets plus jeunes. Ainsi, dans l’étude senior » d’EPIMAD, seulement un quart des patients avait une atteinte Ă©tendue [4, 7]. De plus, la maladie restait limitĂ©e Ă  sa localisation initiale chez plus de 80 % des patients [4, 7]. Les rechutes de la maladie semblent moins frĂ©quentes, mais peuvent ĂȘtre plus sĂ©vĂšres et conduire Ă  la chirurgie [12]. L’incidence des colectomies apparaĂźt plus Ă©levĂ©e, que chez les sujets plus jeunes, 4,3 % et 1,9 %, respectivement [9]. De mĂȘme, dans la cohorte EPIMAD, 16 % des seniors diagnostiquĂ©s aprĂšs l’ñge de 60 ans avec une RCH Ă©taient opĂ©rĂ©s dans les 10 ans suivant le diagnostic ce qui contrastait avec la relative bĂ©nignitĂ© de la prĂ©sentation clinique [4, 7]. Les sujets ĂągĂ©s ont une prĂ©sentation clinique diffĂ©rente, mais aussi un taux d’hospitalisation plus Ă©levĂ© que les malades plus jeunes [13]. Les sujets ĂągĂ©s reprĂ©sentent jusqu’à 25 % de toutes les admissions pour MICI aux USA. Ces patients hospitalisĂ©s ont le plus souvent une anĂ©mie, de la dĂ©nutrition et des durĂ©es prolongĂ©es d’hospitalisation notamment en cas de chirurgie [13]. Ces hospitalisations sont associĂ©es Ă  une augmentation de la mortalitĂ© chez ces patients [13]. Les causes de cette augmentation de la mortalitĂ© sont multiples ; le poids des co-morbiditĂ©s est bien sĂ»r important mais une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e aux complications thromboemboliques. En effet, la personne ĂągĂ©e hospitalisĂ©e avec une MICI va additionner les facteurs des risques liĂ©s Ă  l’ñge, Ă  l’hypercoagulabilitĂ© associĂ©e Ă  l’inflammation Ă  ceux liĂ©s Ă  la consĂ©quence de la dĂ©shydratation ou encore de l’alitement [8,13]. Le risque thromboembolique existe chez tous les adultes hospitalisĂ©s pour une MICI mais il devient exponentiel aprĂšs 60 ans pour atteindre les taux les plus Ă©levĂ©s aprĂšs 80 ans [13]. La consĂ©quence pratique est la prescription systĂ©matique d’une prophylaxie primaire anticoagulante et la mise en Ɠuvre d’explorations diagnostiques et d’un traitement curatif au moindre doute de complications thromboemboliques. Diagnostic diffĂ©rentiel des MICI de la personne ĂągĂ©e En raison d’une atteinte colique prĂ©dominante chez la personne ĂągĂ©e, le nombre de diagnostic diffĂ©rentiel est important. Les erreurs diagnostiques sont nombreuses chez les sujets ĂągĂ©s ; un travail a rapportĂ© jusqu’à 60 % d’erreur versus 15 % chez les patients plus jeunes [12]. Les causes les plus frĂ©quemment discutĂ©es dans ce contexte clinique sont les pathologies diverticulaires, la colite ischĂ©mique, les diarrhĂ©es iatrogĂšnes AINS, antibiotiques, autres les infections dont la prĂ©sentation peut ĂȘtre trompeuse chez les personnes ĂągĂ©es, la rectite radique ou encore les colites microscopiques. Une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e Ă  la maladie diverticulaire. En effet, la prĂ©valence de la diverticulose colique est estimĂ©e entre 40 % et 60 % aprĂšs 70 ans et les saignements comme les poussĂ©es inflammatoires peuvent en imposer pour une MICI. La formation d’abcĂšs, les perforations, la constitution de fistules peuvent faire errer le diagnostic. De plus, la colite associĂ©e aux diverticules par son caractĂšre segmentaire peut mimer une maladie de Crohn [14]. Une Ă©tude rĂ©cente a estimĂ© ces erreurs liĂ©es Ă  la pathologie diverticulaire Ă  8 % de l’ensemble des diagnostics de MICI [15]. L’irradiation pelvienne pour nĂ©oplasies prostatique ou gynĂ©cologique et la prise d’AINS sont Ă©galement la source de difficultĂ©s diagnostiques qui peuvent ĂȘtre importantes notamment en cas de stĂ©nose [12, 15]. De plus, l’association d’un risque plus important de poussĂ©es avec la prise d’AINS peut constituer une difficultĂ© supplĂ©mentaire [16]. La colite ischĂ©mique ambulatoire est Ă©galement un piĂšge classique. Le caractĂšre brutal du dĂ©but des symptĂŽmes et la triade douleur-diarrhĂ©e-rectorragies » en moins de 48 heures sont Ă©vocateurs, mais l’absence de spĂ©cificitĂ© des aspects endoscopiques comme de l’histologie et les difficultĂ©s liĂ©es au recueil de l’anamnĂšse chez certains malades rendent le distinguo avec la maladie de Crohn parfois difficile [17]. Le poids de la colite ischĂ©mique dans les erreurs diagnostiques n’est pas nĂ©gligeable et a pu atteindre 50 % dans un travail [18]. L’implication dans ces tableaux d’une composante infectieuse comme c’est le cas avec Escherichia coli 0157 H7 complique encore la situation. En effet chez la personne ĂągĂ©e, il n’est pas rare qu’une infection Ă  Clostridium difficile, Shigella, Campylobacter, Salmonella ou encore Yersinia puisse ĂȘtre Ă  l’origine d’une diarrhĂ©e prolongĂ©e de quelques semaines. Parmi ces pathogĂšnes, c’est trĂšs certainement au cours des MICI de la personne ĂągĂ©e que l’infection Ă  Clostridium Difficile mĂ©rite le plus d’attention. En effet, les infections Ă  Clostridium Difficile sont en augmentation et de plus en plus sĂ©vĂšres. L’ñge Ă©levĂ© et la prĂ©sence d’une MICI sont deux facteurs de risque bien Ă©tablis de ces infections non seulement en cours d’hospitalisation, mais aussi en milieu communautaire, mĂȘme s’il n’y a pas eu de prise d’antibiotiques [19]. L’infection Ă  Clostridium Difficile chez le sujet ĂągĂ© porteur d’une MICI est associĂ©e Ă  des hospitalisations plus prolongĂ©es, Ă  un risque accru de chirurgie et surtout Ă  une surmortalitĂ© hospitaliĂšre qui en fait toute la gravitĂ© [19]. L’atteinte colique et l’usage frĂ©quent des corticoĂŻdes chez ces patients constituent, en outre, des facteurs de risque surajoutĂ©s. La consĂ©quence pratique est bien sĂ»r la recherche du Clostridium Difficile au diagnostic, lors des hospitalisations et Ă©galement lors des poussĂ©es en particulier en cas de non rĂ©ponse au traitement [19]. Le traitement mĂ©dical des MICI de la personne ĂągĂ©e Les grands principes de la prise en charge thĂ©rapeutique Comme chez un patient plus jeune, les objectifs du traitement sont d’induire et de maintenir une rĂ©mission clinique, de prĂ©venir la survenue des complications liĂ©es Ă  la maladie par l’obtention d’une cicatrisation des lĂ©sions et d’amĂ©liorer la qualitĂ© de vie en atteignant les PRO » ou Patients Related Outcome » des Anglo-Saxons. Les choix des thĂ©rapeutiques pour obtenir ces rĂ©sultats, devenus de plus en plus ambitieux avec les annĂ©es, sont dictĂ©s par la localisation de la maladie, sa sĂ©vĂ©ritĂ©, son phĂ©notype inflammatoire, stĂ©nosant ou fistulisant, la prĂ©sence de manifestations extradigestives. Mais ses stratĂ©gies chez les sujets ĂągĂ©s doivent ĂȘtre pondĂ©rĂ©es par plusieurs Ă©lĂ©ments. D’une part, il est important de se rappeler que ces stratĂ©gies thĂ©rapeutiques agressives avec la mise en Ɠuvre rapide de traitements immunosuppresseurs ou biologiques en mono ou combo thĂ©rapie n’ont pas Ă©tĂ© validĂ©es dans cette population les personnes ĂągĂ©es Ă©tant systĂ©matiquement exclues des travaux prospectifs ou du fait de leur Ăąge ou du fait de co-morbiditĂ©s confondantes. D’autre part, le potentiel Ă©volutif de progression comme les changements de phĂ©notypes ou d’extension des atteintes est plus rare lorsque la maladie est diagnostiquĂ©e tardivement dans la vie [4,9]. Par ailleurs, les prĂ©occupations liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© d’emploi des thĂ©rapeutiques qui modulent l’immunitĂ© sont importantes chez les personnes ĂągĂ©es. Il est bien Ă©tabli que l’immunitĂ© tant innĂ©e qu’humorale dĂ©cline avec l’ñge. Par exemple l’inflammation mĂ©diĂ©e par les Toll-like rĂ©cepteurs 4 [20] ou la production d’immunoglobulines sont impactĂ©es par le vieillissement [21]. La frĂ©quence de la dĂ©nutrition accentue en outre l’altĂ©ration de ces fonctions immunologiques [22]. Les consĂ©quences ne sont pas anodines chez les personnes ĂągĂ©es surtout lors de la prescription d’agents immunosuppresseurs ou les risques d’infections opportunistes ou de cancers sont bien rĂ©els. Ces limites sont encore plus importantes lorsque l’on cherche Ă  Ă©tablir des recommandations pratiques fondĂ©es sur les preuves. Enfin la derniĂšre limitation est reprĂ©sentĂ©e par la polymĂ©dication des personnes ĂągĂ©es. Ce problĂšme est si frĂ©quent qu’il ne se pose pas en termes de prise ou non d’autres mĂ©dicaments mais en termes de nombre de traitements concomitants. Ainsi, plusieurs travaux ont retrouvĂ© une prise en moyenne de 5 traitements concomitants et de plus de 6 traitements chez plus de 25 % des patients [22, 23]. Il est donc crucial de considĂ©rer ce point avant d’introduire une thĂ©rapeutique pour la MICI afin d’éviter des accidents iatrogĂšnes et de faciliter l’observance. Un contrĂŽle systĂ©matique de ces interactions est souhaitable tant les mĂ©canismes d’interactions comme les innovations dans la pharmacopĂ©e rendent difficile le maintien Ă  jour des connaissances. De plus, l’impact des co-morbiditĂ©s notamment celles qui affectent les fonctions supĂ©rieures doivent ĂȘtre prises en compte ainsi que l’implication des aidants ou des professionnels paramĂ©dicaux dans les situations de dĂ©pendances. Les classes thĂ©rapeutiques Les AminosalicylĂ©s Le 5-ASA est le pilier de la prise en charge thĂ©rapeutique de la RCH ; il est essentiel dans le traitement d’attaque comme dans le traitement de fond de cette pathologie [4]. Les sujets ĂągĂ©s ne font pas exception. Plus de 90 % des RCH en population gĂ©nĂ©rale dans le Nord de la France recevaient un 5-ASA quellles que soient sa forme ou sa voie d’administration topique ou orale [4]. Au cours de la maladie de Crohn sa place est beaucoup plus discutĂ©e [23]. Il est toutefois intĂ©ressant de noter que dans la cohorte senior » d’EPIMAD, 80 % des personnes ĂągĂ©es prise en charge pour une maladie de Crohn recevaient un 5-ASA [4]. Cette constatation n’est pas synonyme d’efficacitĂ© et peut reflĂ©ter les hĂ©sitations des cliniciens Ă  utiliser d’autres classes thĂ©rapeutique ou ĂȘtre le reflet de la relative bĂ©nignitĂ© de l’histoire naturelle de la maladie de Crohn de diagnostic tardif [4, 7]. Au cours de la RCH l’approche combinĂ©e orale et topique est plus efficace que les monothĂ©rapies [24]. NĂ©anmoins, les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la polymĂ©dication plaident pour limiter les interactions et favoriser l’observance, Ă  des administrations une fois par jour [24]. Il est Ă©tabli que l’observance n’est adĂ©quate que chez 40 Ă  60 % des malades, selon que l’on mesure le phĂ©nomĂšne Ă  l’aide de questionnaires dĂ©claratifs ou que l’on fonde l’approche sur des mesures objectives des traitements dosages urinaires [25]. Chez les personnes ĂągĂ©es, les troubles sphinctĂ©riens qui peuvent toucher 10 % Ă  25 % des patients hospitalisĂ©s [26] et 5 % des patients en ambulatoire peuvent limiter l’usage, l’observance et l’efficacitĂ© des formes topiques surtout les lavements. Les 5-ASA sont abondamment prescrits en raison de leur excellente tolĂ©rance et, en dehors de la nĂ©phrotoxicitĂ© qui reste rare, leur profil de sĂ©curitĂ© est bon [24]. L’atteinte rĂ©nale est un effet idiosyncrasique non liĂ© Ă  la dose, ni Ă  la durĂ©e d’exposition. Les atteintes rĂ©nales liĂ©es Ă  l’hypertension ou au diabĂšte, frĂ©quentes Ă  cet Ăąge, peuvent gĂȘner l’interprĂ©tation des tests rĂ©naux, sanguins ou urinaires. C’est pourquoi, un avis spĂ©cialisĂ© est souvent nĂ©cessaire. Les autres effets secondaires, nausĂ©es, vomissements, cĂ©phalĂ©es ou rash cutanĂ©, sont rares. Des aggravations paradoxales des signes digestifs sont possibles chez moins de 5 % des patients et elles cĂšdent avec le changement de classe thĂ©rapeutique [21]. Les principales interactions mĂ©dicamenteuses concernent les AVK warfarine avec une augmentation possible de l’INR [24, 27], les thiopurines avec l’élĂ©vation des 6 TGN source possible de toxicitĂ© hĂ©matologique et enfin l’isoniazide dont l’usage n’est pas rare chez ces patients ĂągĂ©s, notamment avant l’initiation d’un traitement biologique. Les antibiotiques La place des antibiotiques dans la prise en charge de la maladie de Crohn est controversĂ©e lors des poussĂ©es modĂ©rĂ©es. En revanche, beaucoup d’auteurs recommandent leur utilisation en cas de complications infectieuses dans les formes fistulisantes ou en appoint du drainage lors de la prise en charge des abcĂšs liĂ©s Ă  la maladie de Crohn [28]. Au cours de la RCH, leur usage est limitĂ© en dehors de leur emploi dans les pouchites et avec moins de preuves dans les colites graves [28]. Les deux antibiotiques les plus Ă©tudiĂ©s et les plus prescrits dans les MICI sont le mĂ©tronidazole et la ciprofloxacine seuls ou en combinaison. De plus, la frĂ©quence des infections Ă  Clostridium Difficile rend compte de la frĂ©quence de la prescription du mĂ©tronidazole, tandis que la ciprofloxacine est un facteur de risque [13]. Les effets secondaires du mĂ©tronidazole sont les nausĂ©es, la dysgeusie avec un goĂ»t mĂ©tallique et en cas d’utilisation prolongĂ©e les neuropathies pĂ©riphĂ©riques [6]. Le mĂ©tronidazole est un inhibiteur du cytochrome P450 qui interagit potentiellement avec de multiples mĂ©dications prescrites chez les personnes ĂągĂ©es dont les statines, les inhibiteurs calciques, le sildenafile [24, 27], la warfarine en augmentant l’INR [6]. Il est nĂ©cessaire Ă©galement de prĂ©venir les patients de l’effet antabuse avec la prise d’alcool. Le mĂ©tronidazole interagit Ă©galement avec la phĂ©nytoine et le lithium dont il peut majorer la toxicitĂ© [24, 27]. La ciprofloxacine diminue le mĂ©tabolisme de la thĂ©ophylline qui peut devenir toxique et interagit avec la phĂ©nitoine et les AVK dont elle majore le risque hĂ©morragique [27]. Les patients ĂągĂ©s sont Ă©galement sujets aux atteintes tendineuses sous ciprofloxacine ainsi qu’à des allongements du QT sur les ECG pouvant devenir critiques en cas d’hypokaliĂ©mie [27]. La corticothĂ©rapie La corticothĂ©rapie systĂ©mique est indiquĂ©e pour induire la rĂ©mission en cas d’échec des 5-ASA au cours de la RCH ou en cas de poussĂ©e grave. Au cours de la maladie de Crohn, son usage est recommandĂ© en cas de poussĂ©e sĂ©vĂšre et elle n’a bien sĂ»r pas de place dans le maintien de la rĂ©mission [29]. Les personnes ĂągĂ©es sont les plus susceptibles de dĂ©velopper des effets secondaires en cas d’exposition prolongĂ©e aux corticostĂ©roĂŻdes [30]. Ces effets secondaires dose-dĂ©pendants sont prĂ©sents chez presque un patient sur deux. Les effets secondaires affectant le squelette comme l’ostĂ©oporose avec ses fractures ou les ostĂ©onĂ©croses peuvent toucher jusqu’à 16 % des patients traitĂ©s [30]. Des apports calciques et en vitamine D insuffisants contribuent Ă  cette toxicitĂ© dans cette population. L’implication pratique est la limitation de l’usage des corticoĂŻdes, mais aussi l’évaluation rĂ©guliĂšre de la densitomĂ©trie osseuse, l’optimisation des apports calciques et vitaminiques et enfin le recours aux biphosphonates si besoin [30]. L’autre complication des corticoĂŻdes concerne leur impact sur les fonctions cognitives des personnes ĂągĂ©es avec des troubles de l’attention, du sommeil et des dĂ©pressions induites plus frĂ©quentes [30]. La rĂ©tention hydrosodĂ©e favorisĂ©e par la corticothĂ©rapie aura Ă©galement un impact sur l’hypertension artĂ©rielle, l’insuffisance cardiaque et les maladies rĂ©nales [30]. La corticothĂ©rapie est Ă©galement Ă  l’origine de dĂ©compensation de diabĂšte, de l’exacerbation de glaucomes et de l’induction de cataracte [30]. Les interactions des corticoĂŻdes avec les autres traitements sont nombreuses [27] notamment la phĂ©nytoine, le phĂ©nobarbital, l’éphĂ©drine et la rifampicine [24]. Le budesonide qui affecte moins les co-morbiditĂ©s doit ĂȘtre privilĂ©giĂ© autant que possible dans les atteintes ilĂ©ales et coliques droites de la maladie de Crohn et sa formulation MMX » rend possible son utilisation au cours de la RCH [31]. Les immunosuppresseurs Chez un patient ĂągĂ©, une dĂ©cision d’immunosuppression sera motivĂ©e le plus souvent pour lever une corticodĂ©pendance ; situation oĂč le bĂ©nĂ©fice attendu est assez important. Mais la situation la plus frĂ©quente en pratique est celle oĂč le patient a vieilli avec son traitement immunosuppresseur ; la discussion ne se pose plus en termes d’épargne cortisonique, mais en termes de variation de la balance bĂ©nĂ©fice/risque de l’immunosuppresseur avec le vieillissement. Les deux molĂ©cules utilisables sont les thiopurines et le mĂ©thotrexate. Azathioprine et 6-mercaptopurine ont dĂ©montrĂ© leur intĂ©rĂȘt dans la maladie de Crohn et la RCH, le mĂ©thotrexate est efficace dans la maladie de Crohn [32] et sur les symptĂŽmes de RCH cortico-dĂ©pendante METEOR. Il semble que les effets de ces traitements chez les personnes ĂągĂ©es soient voisins de ceux observĂ©s chez les sujets plus jeunes [24, 27]. En revanche, l’usage de ces options thĂ©rapeutiques semblent beaucoup plus limitĂ© chez les seniors. Ainsi, dans une Ă©tude conduite chez prĂšs de 400 MICI de plus de 65 ans dont un tiers Ă©tait dĂ©pendant aux corticoĂŻdes au long cours seulement 6 % ont reçu des thiopurines Azathioprine ou 6-MP et 1 % du MĂ©thotrexate [21]. Le profil de toxicitĂ© de ces molĂ©cules explique sĂ»rement en grande partie leur sous utilisation dans cette situation. Les Thiopurines Azathioprine et 6 mercaptopurine Les effets secondaires des thiopurines peuvent ĂȘtre idiosyncrasiques et survenir Ă  l’initiation du traitement comme la fiĂšvre, les pancrĂ©atites ou encore les atteintes hĂ©patiques aiguĂ«s. Ces effets peuvent concerner jusqu’à 5 % des patients [33]. La toxicitĂ© hĂ©matologique peut survenir plus tardivement et Ă  tout moment et s’explique en grande partie par le polymorphisme de la thiopurine methyltransferase TPMT. Ces dĂ©ficits peuvent expliquer des leucopĂ©nies sĂ©vĂšres dont la gravitĂ© peut ĂȘtre rĂ©elle chez les sujets ĂągĂ©s [33]. Le phĂ©notypage prĂ©alable de la TPMT avant l’initiation est souhaitable en thĂ©orie, mais ne dispensera pas de la surveillance Ă©troite de ce risque de myĂ©losuppression [34] car les altĂ©rations de la TPMT ne sont pas les seuls mĂ©canismes en cause. Ainsi une myĂ©losuppression peut survenir en lien avec une interaction mĂ©dicamenteuse comme avec l’allopurinol ou l’interaction impose une rĂ©duction de dose de 25 % de l’azathioprine ou encore avec les inhibiteurs de l’enzyme de conversion [24, 27]. Au-delĂ  de cette gestion et de la prĂ©vention au quotidien des toxicitĂ©s des thiopurines, ce sont les risques nĂ©oplasiques qui impactent le plus la balance bĂ©nĂ©fice/risque de ces molĂ©cules surtout chez les malades stables sous thiopurines depuis de nombreuses annĂ©es. Ainsi, il a Ă©tĂ© Ă©tabli que les thiopurines majorent le risque de lymphome non Hodgkinien et ce de maniĂšre Ăąge-dĂ©pendante et rĂ©versible Ă  l’arrĂȘt du traitement [35]. L’étude CESAME a Ă©galement identifiĂ© un risque de cancer urothĂ©lial chez les hommes [36]. Le niveau de ces risques doit amener Ă  considĂ©rer et Ă  discuter l’arrĂȘt de ces traitements passĂ© l’ñge de 65 ans. Le risque de cancer cutanĂ© non mĂ©lanome doit conduire Ă  un suivi dermatologique annuel et Ă  des mesures de protection contre l’exposition solaire. On notera que ce risque de cancer persiste Ă  l’arrĂȘt du traitement [37]. Les bĂ©nĂ©fices potentiels de l’azathioprine chez les patients ĂągĂ©s sont donc Ă  mettre en parallĂšle des risques. Cet Ă©quilibre a Ă©tĂ© testĂ© par un modĂšle de Markov qui a mis en Ă©vidence un gain en qualitĂ© de vie ajustĂ©e QALYs qui diminue avec l’ñge d’initiation du traitement jusqu’à un bĂ©nĂ©fice qui n’est plus mesurable aprĂšs l’ñge de 65 ans [38]. MĂ©thotrexate Le mĂ©thotrexate n’a pas fait l’objet de travaux dĂ©diĂ©s au cours des MICI de la personne ĂągĂ©e mais son usage au cours du psoriasis et de la polyarthrite rhumatoĂŻde permet d’en connaĂźtre mieux le profil d’efficacitĂ© et de sĂ©curitĂ© d’emploi [39]. Son efficacitĂ© semble identique dans les diffĂ©rentes classes d’ñge avec toutefois une limitation de l’usage chez les patients ĂągĂ©s dont la fonction rĂ©nale est altĂ©rĂ©e car la prescription du mĂ©thotrexate est contre indiquĂ©e dans cette situation [40]. Les effets secondaires gastro-intestinaux comme la toxicitĂ© hĂ©matologique semblent majorĂ©s chez les patients ĂągĂ©s. La prise concomitante d’AINS, au premier rang desquels figure l’aspirine, majore la toxicitĂ© mĂ©dullaire en inhibant la filtration glomĂ©rulaire et peut conduire Ă  une aplasie [40]. Une partie des effets secondaires comme la fatigue, les nausĂ©es, les stomatites, peuvent ĂȘtre prĂ©venus ou attĂ©nuĂ©s par la prise d’acide folique [39]. Les autres interactions avec le mĂ©thotrexate concernent les tĂ©tracyclines, la pĂ©nicilline, la thĂ©ophylline et les diurĂ©tiques de l’anse [39]. En revanche, le mĂ©thotrexate ne semble pas augmenter le risque de lymphome, ce qui en fait une option thĂ©rapeutique lorsque ce risque rentre en ligne de compte chez un patient ĂągĂ© [35]. Ciclosporine La ciclosporine peut ĂȘtre utilisĂ©e dans les colites aiguĂ«s graves rĂ©fractaires aux corticoĂŻdes mĂȘme si elle n’est pas supĂ©rieure Ă  l’infliximab dans cette indication [41]. Chez les personnes ĂągĂ©es, son emploi est dĂ©licat et les effets secondaires frĂ©quents [42]. La ciclosporine est en outre Ă  l’origine d’interactions mĂ©dicamenteuses en partie liĂ©es Ă  son effet inhibiteur sur le cytochrome P450 comme pour les inhibiteurs calciques et l’allopurinol ou plus indirectement via des modifications du flux sanguin hĂ©patique pour la phĂ©nytoine, la rifampicine, la carbamazepine et le phĂ©nobarbital. La ciclosporine peut interagir avec les antibiotiques nĂ©phrotoxiques comme la gentamycine et la vancomycine [42]. De plus, classiquement le relais de la ciclosporine est pris par l’azathioprine dont nous avons vu qu’il n’était pas le meilleur choix chez une personne ĂągĂ©e. Tout ceci conduit en pratique clinique a un usage limitĂ© de la ciclosporine dans cette population. Les biothĂ©rapies Les anti-TNF alpha Le rĂŽle des anti-TNF dans l’induction et le maintien de la rĂ©mission clinique et endoscopique est bien Ă©tabli dans les MICI. Ces traitements rĂ©duisent les hospitalisations, le recours Ă  la chirurgie et amĂ©liorent la qualitĂ© de vie. Nous ne disposons pas du mĂȘme niveau de preuve chez les personnes ĂągĂ©e. NĂ©anmoins, les indications sont les mĂȘmes que chez les sujets plus jeunes [43]. Les donnĂ©es d’efficacitĂ© des anti TNF chez les personnes ĂągĂ©es sont discordantes. Certaines Ă©tudes ont montrĂ© des rĂ©sultats similaires [43, 44]. D’autres font Ă©tat de taux de rĂ©ponses de 61 % comparĂ©s aux 83 % observĂ©s chez les sujets de moins de 60 ans [45, 44]. En France, la cohorte senior » d’EPIMAD ne retrouvait que 30 malades exposĂ©s aux anti-TNF, ce qui suggĂšre une sous-utilisation de ces molĂ©cules chez les personnes ĂągĂ©s [4]. Les donnĂ©es concernant la sĂ©curitĂ© d’emploi de ces molĂ©cules dans cette population expliquent peut-ĂȘtre cette constatation. Le premier signal de prudence est venu des donnĂ©es rapportĂ©es par la Mayo Clinic selon lesquelles 3 des 4 dĂ©cĂšs sous anti-TNF Ă©taient survenus aprĂšs 60 ans [45]. Un travail suĂ©dois a montrĂ© un risque augmentĂ© d’effets secondaires, notamment d’infections sĂ©vĂšres chez 11 % des sujets ĂągĂ©s, contre seulement 2 % chez les plus jeunes dans les essais et les Ă©tudes post marketings [47]. Cottone et coll [44] ont rapportĂ© un risque d’une ampleur voisine 12 % d’infection sĂ©vĂšre et 3 % de mortalitĂ©. Il est Ă  noter que la majoritĂ© des infections sĂ©vĂšres Ă©taient des pneumopathies et qu’une prĂ©vention adaptĂ©e devrait permettre de limiter ces risques. L’image en miroir de ces complications est un taux d’arrĂȘt de traitement plus important chez les personnes ĂągĂ©es qui peut atteindre 70 % Ă  deux ans de l’initiation du traitement [46]. De plus, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© une augmentation significative de certaines nĂ©oplasies sous anti-TNF comme rĂ©cemment le risque de lymphome [48] et de mĂ©lanome connu depuis plus longue date [49]. Des donnĂ©es spĂ©cifiques aux personnes ĂągĂ©es sont attendues. Outre ces risques infectieux et nĂ©oplasiques, l’interaction avec les co-morbiditĂ©s notamment cardiovasculaires est importante Ă  prendre en compte. L’insuffisance cardiaque dĂ©compensĂ©e classe 3 et 4 de la NYHA reprĂ©sente une contre-indication aux anti-TNF. Pour la pratique on retiendra que les anti-TNF sont utilisables chez les personnes ĂągĂ©es, mais qu’une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e au dĂ©pistage et Ă  la prĂ©vention des complications notamment infectieuses et que ces Ă©lĂ©ments doivent contrebalancer les bĂ©nĂ©fices attendus. Il est important dans ce contexte de s’assurer de la couverture vaccinale des patients contre le pneumocoque et contre la grippe saisonniĂšre. Vedolizumab Le vedolizumab dispose d’une AMM europĂ©enne dans les MICI et, en France, sa prise en charge sur liste en sus est possible au cours de la RCH aprĂšs Ă©chec ou en cas de contre-indication aux anti-TNF. Le blocage des intĂ©grines par cet anticorps est une option thĂ©rapeutique intĂ©ressante pour le traitement des MICI des personnes ĂągĂ©es. En effet, un contrĂŽle des phĂ©nomĂšnes inflammatoires sans immunosuppression systĂ©mique pourrait convenir Ă  cette population fragile qui prĂ©sente frĂ©quemment des co-morbiditĂ©s cardiovasculaires limitant le recours aux anti-TNF. Les analyses post hoc des essais pivot GEMINI 1 and 2 montre un bon profil d’usage de ces molĂ©cules quelle que soit la classe d’ñge Ă©tudiĂ©e aprĂšs 55 ans, entre 35 et 55 et avant 35 ans. Il n’a pas Ă©tĂ© notĂ© de diffĂ©rence entre les groupes en termes d’effets secondaires et notamment d’infections [51]. De plus, dans une Ă©tude rĂ©trospective concernant 29 malades ĂągĂ©s de plus de 60 ans traitĂ©s par vedolizumab pendant 30 semaines, seuls trois patients ont prĂ©sentĂ© un effet secondaire Ă  type de pneumopathie, d’exacerbation des symptĂŽmes digestifs et de tableau pseudogrippal [51]. Si ces donnĂ©es de sĂ©curitĂ© d’emploi sont confirmĂ©es Ă  une plus large Ă©chelle, le vedolizumab pourrait constituer une option thĂ©rapeutique de choix au cours de la prise en charge des MICI des personnes ĂągĂ©es. Ustekinumab L’Ustekinumab, anticorps anti IL12-23, vient rĂ©cemment d’obtenir une AMM et une inscription sur la liste en sus qui permet sa prise en charge dans le traitement de la maladie de Crohn rĂ©fractaire ou prĂ©sentant une contre-indication aux anti-TNF. Nous ne disposons pas encore de donnĂ©es spĂ©cifiques aux personnes ĂągĂ©es au cours du traitement de la maladie de Crohn. Toutefois, du fait de sa diffusion dans le traitement du psoriasis nous disposons de l’expĂ©rience acquise, certes Ă  des posologies plus faibles, par les dermatologues. En effet, il existe un registre PSOLAR Psoriasis Longitudinal Assessment and Registry regroupant plus de 10 000 patients qui suggĂšre que l’ustekinumab Ă©tait la biothĂ©rapie la moins souvent associĂ©e aux complications infectieuses dans cette indication [52] avec une efficacitĂ© trĂšs satisfaisante [53]. Du fait de ces donnĂ©es dans l’expĂ©rience dermatologique, la molĂ©cule se positionne en premiĂšre ligne des biothĂ©rapies chez les personnes ĂągĂ©es traitĂ©es pour un psoriasis. La chirurgie L’échec du traitement mĂ©dical constitue l’indication principale chez les personnes ĂągĂ©es traitĂ©es pour une MICI mais les formes sĂ©vĂšres d’infection Ă  Clostridium et les cancers colorectaux constituent des indications frĂ©quentes dans cette population [9, 13]. Les complications post-opĂ©ratoires et la mortalitĂ© ont diminuĂ© de maniĂšre significative ces derniĂšres annĂ©es pour s’établir aux environs de 20 % [9]. Les travaux les plus rĂ©cents ne retrouvent pas de diffĂ©rence entre les sujets ĂągĂ©s et ceux plus jeunes [9]. NĂ©anmoins, l’hypoalbuminĂ©mie et la chirurgie rĂ©alisĂ©e en urgence sont associĂ©es aux Ă©volutions les plus dĂ©favorables. Dans la cohorte senior du registre EPIMAD, la chirurgie rĂ©alisĂ©e chez les patients en colite aiguĂ« grave rĂ©fractaire aux cortico-stĂ©roides Ă©tait Ă©galement associĂ©e Ă  une morbimortalitĂ© significative [54]. L’ñge ne contre indique pas pour lui-mĂȘme la rĂ©alisation de chirurgie complexes chez les sujets ĂągĂ©s et notamment l’anastomose ilĂ©oanale, mais l’évaluation des fonctions sphinctĂ©riennes, de la motricitĂ© et des fonctions cognitives doivent faire partie de l’évaluation prĂ©opĂ©ratoire [55]. On notera toutefois qu’une dĂ©gradation du rĂ©sultat fonctionnel de ces anastomoses ilĂ©oanales est peut-ĂȘtre plus frĂ©quente chez les sujets ĂągĂ©s [55]. Pour la pratique, on retiendra que la chirurgie est une option Ă  envisager chez les sujets ĂągĂ©s et que tout doit ĂȘtre mis en Ɠuvre pour pouvoir programmer ces interventions et limiter ainsi la morbi-mortalitĂ©. Les cancers colorectaux associĂ©s Ă  l’inflammation Vieillir avec une MICI expose au risque de cancer colorectal. Il est bien Ă©tabli que ce risque est majorĂ© par l’extension et la durĂ©e d’évolution de la colite d’une part et par l’association Ă  la cholangite sclĂ©rosante primitive et aux antĂ©cĂ©dents familiaux d’autre part [56]. Le risque devient significatif aprĂšs 8 Ă  10 d’évolution et sert de rationnel Ă  la surveillance endoscopique, ce d’autant que le dĂ©pistage de la dysplasie est bien codifiĂ© [56]. Les consignes de surveillance ne sont pas diffĂ©rentes chez les patients ĂągĂ©s. En revanche, le risque de cancer des patients diagnostiquĂ©s tardivement au cours de la vie avec une MICI n’était pas augmentĂ© dans la cohorte senior » d’EPIMAD mais avec un suivi de 5 ans [57]. Chez les sujets ĂągĂ©s les consignes de dĂ©pistage doivent tenir compte des possibilitĂ©s thĂ©rapeutiques en cas de coloscopie pathologique notamment l’absence de contre indication Ă  une chirurgie curative et l’existence d’une espĂ©rance de vie permettant d’espĂ©rer un bĂ©nĂ©fice d’un tel dĂ©pistage. En effet, il est important de se souvenir que l’ñge est un facteur de risque indĂ©pendant de complications de la coloscopie et notamment du risque perforatif [58]. L’évaluation gĂ©riatrique pour aider Ă  la dĂ©cision La prise en charge d’une personne ĂągĂ©e atteinte de MICI nĂ©cessite en plus d’une Ă©valuation habituelle de la maladie, de sa localisation, et de sa sĂ©vĂ©ritĂ©, une attention particuliĂšre sur l’état physiologique, l’autonomie des patients et sur les choix des thĂ©rapeutiques en raison des risques possibles de morbiditĂ©, d’intolĂ©rance et d’interactions mĂ©dicamenteuses chez un patient poly-mĂ©dicamentĂ©. En effet, les possibilitĂ©s thĂ©rapeutiques chez un patient affaibli, porteur de nombreuses comorbiditĂ©s seront limitĂ©es et son pronostic vital possiblement engagĂ© lors d’une hospitalisation ou d’une poussĂ©e de la maladie ou d’un effet secondaire du traitement. Chez ces patients, les besoins notamment en soins de suite peuvent ĂȘtre importants aprĂšs une phase d’activitĂ© de la maladie. On estime ainsi qu’un tiers des MICI de plus de 80 ans et que 12 % de ceux d’ñge compris entre 65 et 80 ans hospitalisĂ©s vont nĂ©cessiter des soins infirmiers Ă  domicile en raison d’une perte d’autonomie [13]. À l’inverse, un sujet ĂągĂ© en bonne forme doit pouvoir bĂ©nĂ©ficier des progrĂšs thĂ©rapeutiques tant au niveau de l’accĂšs aux biothĂ©rapies qu’à celui des stratĂ©gies de traitement plus agressives [12]. Conclusion En guise de conclusion et pour illustrer la mise en pratique de ces concepts sur la prise en charge des personnes ĂągĂ©es atteintes de MICI, le cas de la poussĂ©e grave de RCH chez le patient ĂągĂ© est un exemple assez dĂ©monstratif. Cette situation est peu frĂ©quente mais les diagnostics diffĂ©rentiels comme une colite Ă  Clostridium difficile ou une colite ischĂ©mique, doivent ĂȘtre pris en compte. Rapidement en hospitalisation la gestion des risques comme les complications thromboemboliques et les infections, a une importance cruciale. Il faut ensuite introduire une corticothĂ©rapie avec ses effets secondaires dĂ©lĂ©tĂšres sur de nombreuses co-morbiditĂ©s des sujets ĂągĂ©s. Enfin, en l’absence de rĂ©ponse il faut dĂ©cider rapidement entre l’infliximab ou la colectomie subtotale, certes morbide mais capable, si elle est rĂ©alisĂ©e assez tĂŽt, de sauver la vie du patient. La figure 1 synthĂ©tise les principes de prise en charge de ces colites aiguĂ«s graves des sujets ĂągĂ©s et les enjeux spĂ©cifiques de cette population fragile ou les risques de mortalitĂ© sont bien prĂ©sents. Figure 1. La prise en charge des MICI du sujet ĂągĂ© est incontestablement un des grands dĂ©fis des annĂ©es Ă  venir car cette population augmente progressivement que ce soit par l’apparition de cas de novo tardifs ou le vieillissement de nos patients sous immunosuppresseurs. RĂ©fĂ©rences Cosnes J, Gower-Rousseau C, Seksik P, Cortot A. Epidemiology and natural history of inflammatory bowel diseases. 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J Crohns Colitis 2011; 5 189-195 LidĂ©e est d’organiser des rencontres intergĂ©nĂ©rationelles entre les personnes ĂągĂ©es et les jeunes joueurs de l’école de Foot. Nous remarquions une perdition des jeunes licenciĂ©s et depuis cette mise en place, 23 joueurs ont rejoint notre club. C’est une rĂ©ussite. Skip to content AccueilComment ça marcheS’équiperContactQuestions FrĂ©quentesArticlesClientA proposAccueilComment ça marcheS’équiperContactQuestions FrĂ©quentesArticlesClientA proposAccueilComment ça marcheS’équiperContactQuestions FrĂ©quentesArticlesClientA propos Qu’est-ce que la gĂ©riatrie ? RĂ©ponse d’une gĂ©riatre Qu’est-ce que la gĂ©riatrie ? RĂ©ponse d’une gĂ©riatre La gĂ©riatrie provient du grec gerĂŽn qui signifie vieillard. Elle dĂ©signe la mĂ©decine de la personne ĂągĂ©e et se consacre aux maladies dues au vieillissement. Les objectifs de cette spĂ©cialitĂ© mĂ©dicale, dans laquelle la prise en charge du patient est globale, sont de maintenir ou au besoin de restaurer l’autonomie fonctionnelle des personnes ĂągĂ©es. Malheureusement, malgrĂ© son intĂ©rĂȘt Ă©vident, la population de gĂ©riatres croit beaucoup plus lentement que la population de personnes ĂągĂ©es. En outre, la plupart des gĂ©riatres exercent actuellement en EHPAD. Pourquoi la gĂ©riatrie suscite-t-elle si peu de vocations ? Quels sont les freins ? Qu’est-ce qu’un gĂ©riatre peut apporter Ă  une personne ĂągĂ©e ? Nous avons posĂ© toutes ces questions, et bien d’autres, au docteur Nicole Jacquin-Mourain, gĂ©riatre Ă  la retraite, ancienne prĂ©sidente de l’association des gĂ©riatres libĂ©raux et fondatrice de Anggel’dom, une plateforme d’assistance au maintien Ă  domicile. Bonjour docteur Jacquin-Mourain, pour commencer, pouvez-vous nous raconter votre parcours en tant que mĂ©decin gĂ©riatre ? Dr Jacquin-Mourain J’ai terminĂ© mes Ă©tudes de mĂ©decine en 1979 et intĂ©grĂ© un service de gĂ©riatrie et cela m’a plu. J’ai Ă©tĂ© praticien hospitalier pendant vingt cinq ans jusqu’à ce que j’ai fait le tour du problĂšme. Rien n’avançait. Au dĂ©part on avait 105 lits sur trois Ă©tages et quand j’ai dĂ©missionnĂ©, on avait une infirmiĂšre l’aprĂšs-midi pour les trois Ă©tages. C’est plus de la garderie que de la mĂ©decine. Ce n’est en tout cas pas la mĂ©decine pour personnes ĂągĂ©es comme je la concevais. En plus, chaque projet que j’essayais de monter pour faire bouger les choses mettait un a deux ans Ă  obtenir une rĂ©ponse nĂ©gative. J’ai demandĂ© Ă  faire un DU rĂ©servĂ© aux praticiens hospitaliers, qui s’appelle l’EPAM. C’est un DU en partenariat avec l’Ecole des Mines de Paris. Ils n’ont pas voulu me le payer considĂ©rant que ça ne servait Ă  rien pour l’hĂŽpital. Je me suis payĂ© cette formation toute seul et j’ai donnĂ© ma dĂ©mission. AprĂšs je me suis occupĂ© de maisons de retraite aussi bien privĂ©es que publiques et je n’ai pas supportĂ©. Mon Ă©thique Ă©tait en contradiction avec le fonctionnement de ces Ă©tablissements. Je suis donc partie m’installer en tant que gĂ©riatre libĂ©ral et lĂ , ça a Ă©tĂ© gĂ©nial. J’ai eu une patientĂšle importante rapidement parce que les gens sont contents quand on s’occupe d’eux, qu’on les Ă©coute et qu’on les visite Ă  domicile. Le revers de la mĂ©daille c’est que je travaillais plus de douze heures par jour avec 70 % de visites Ă  domicile Ă  la fin. J’ai fini par ne plus tenir la distance une consultation gĂ©riatrique, c’est pas cinq minutes on prend la tension pas dĂ©shabillĂ© » . Il faut Ă©couter la famille, les aidants, le patient. Il faut l’examiner et aprĂšs rĂ©diger l’ordonnance en lui expliquant tout ce qu’on fait. C’est donc des consultations de minimum une heure au cabinet et bien plus Ă  domicile si l’on compte le temps de trajet et le stationnement, de plus en plus difficile Ă  Paris. Lorsque j’ai pris ma retraite, j’ai poursuivi une rĂ©flexion que nous avions amorcĂ©e au sein de l’association nationale des gĂ©riatres et gĂ©rontologues ANGGEL dont j’étais prĂ©sidente. Nous avions beaucoup rĂ©flĂ©chi Ă  la question du maintien Ă  domicile. On voyait bien qu’il y avait un problĂšme. Les gens ne veulent pas aller en EHPAD et ils ont raison. Moi qui y ai travaillĂ©, je ne peux pas les y inciter. Mais il n’y a pas toujours de la famille pour assumer et quand la famille n’est pas prĂ©sente, on ne peut pas faire grand chose, mĂȘme si certains aidants professionnels sont vraiment bien, le maintien Ă  domicile a un coĂ»t important. Cela dit, le coĂ»t sera toujours moindre par rapport Ă  une admission dans un EHPAD parisien dont le coĂ»t par mois est supĂ©rieur Ă  4000 euros. Avez vous l’impression que la gĂ©riatrie intĂ©resse aujourd’hui de jeunes mĂ©decins ? La gĂ©riatrie existe en France depuis 2004 grĂące Ă  l’Europe et Ă  la canicule de 2003. Sauf que l’on n’a toujours pas de nomenclature. On a une spĂ©cialitĂ©, la spĂ©cialitĂ© 34 mais aucune nomenclature codifiĂ©e. Ce qui est trĂšs pervers. Pourquoi on n’en a pas, parce que les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes voient l’arrivĂ©e d’une nouvelle spĂ©cialitĂ© d’un trĂšs mauvais oeil, ce qui est stupide car nos consultations sont beaucoup plus longues. Ce n’est pas compatible avec la mĂ©decine gĂ©riatrique. La pĂ©diatrie ils ont dĂ©jĂ  pas aimĂ© et la gĂ©riatrie ils n’en ont pas voulu et les professeurs de gĂ©riatrie veulent garder les gĂ©riatres Ă  l’hĂŽpital. Pourtant, il y a de jeunes mĂ©decins qui cherchent Ă  s’installer en tant que gĂ©riatre. Quand j’étais prĂ©sidente dAnggel, je recevais plusieurs demandes par semaine mais comme il n’y a pas de nomenclature, Ă  moins d’avoir un autre poste en hĂŽpital ou en maison de retraite, ils ne peuvent pas en vivre. Je leurs dit non Ă  contrecoeur. Je n’ai pas rĂ©ussi Ă  obtenir une nomenclature. Pensez vous que la gĂ©riatrie mĂ©riterait une meilleure exposition ? Oui, il faudrait que cette spĂ©cialitĂ© soit mieux reconnue et puisse ĂȘtre exercĂ©e en libĂ©ral, au mĂȘme titre que la neurologie ou la psychiatrie. Il faudrait une nomenclature adaptĂ©e avec des actes longs et chronophage. Quels sont les freins au dĂ©veloppement de la gĂ©riatrie libĂ©rale ? Le plus important c’est l’absence de nomenclature car cela ne permet pas Ă  un gĂ©riatre libĂ©ral de gagner suffisamment d’argent pour vivre de sa pratique. Les horaires sont Ă©galement compliquĂ©s, il y a beaucoup d’interventions d’urgence. La nĂ©cessitĂ© de faire surtout des visites est Ă©galement un frein car la visite prend beaucoup plus de temps, y compris des temps de trajets et des problĂšmes liĂ©s au stationnement en ville. Enfin, la gĂ©riatrie est une profession trĂšs fĂ©minisĂ©e qui n’est pas compatible avec les contraintes des femmes, notamment celles qui ont des enfants. A partir de quel Ăąge une personne ĂągĂ©e devrait-elle consulter un gĂ©riatre ? Bonne question. A partir de quel Ăąge on est vieux ? Un ado vous dirait Ă  35 ans, Balzac aussi. L’OMS dit 65 ans et la SĂ©curitĂ© sociale dit 75 ans. Normalement, les gĂ©riatres ne devraient soigner que des plus de 75 ans. On squeeze toute la partie de prĂ©vention qui est fondamentale. Quand j’étais en activitĂ© je prenais les gens Ă  partir de 60 ans. Pour l’instant, ils ne m’ont jamais embĂȘtĂ©e avec ça. Il y a des gens qui Ă©taient prĂȘts Ă  payer plus cher pour voir un gĂ©riatre. ThĂ©oriquement, on doit passer par son mĂ©decin traitant. les gens venaient directement et demandaient Ă  ce qu’on soit leur mĂ©decin traitant. Moi je n’ai aucun problĂšme avec ça car les rares mĂ©decins traitants qui m’en envoyaient, ce n’était que des clients pas gĂ©rables qu’on ne pouvait pas maintenir Ă  domicile Ă  moins de les assommer de calmants. Il y a des gens qui ne veulent pas consulter de gĂ©riatre alors qu’ils devraient parce qu’ils s’imaginent ĂȘtre trop jeunes. Il y a un intĂ©rĂȘt Ă  choisir un gĂ©riatre comme mĂ©decin traitant car ce dernier est sensibilisĂ© aux problĂšme spĂ©cifiques aux personnes ĂągĂ©es comme par exemple la iatrogĂ©nie. Pourquoi-vous nous expliquer ce qu’est la iatrogĂ©nie et la raison pour laquelle il faut ĂȘtre plus vigilant avec les personnes ĂągĂ©es ? Souvent les personnes ĂągĂ©es voient des mĂ©decins diffĂ©rents qui ne se connaissent pas, et ne savent pas s’il y a d’autres ordonnances. Les personnes ĂągĂ©es ne sont pas forcĂ©ment envoyĂ©es par leur mĂ©decin traitant. Elles vont voir le gastro, le cardio, le rhumato et chacun fait son ordonnance de 3 ou 4 produits qui ne sont pas tous compatibles entre eux. La conjonction de mĂ©dicaments non compatible provoque des rĂ©actions anormales qui peuvent dĂ©boucher sur des hospitalisations pour iatrogĂ©nie. C’est la troisiĂšme cause d’hospitalisation en France chez la personne ĂągĂ©e, ce qui est surrĂ©aliste. Avec Anggel’dom, on a voulu centraliser les informations sur une tablette. On rentre les antĂ©cĂ©dents de la personne ĂągĂ©e, ses pathologies habituelles et les traitements actuels. Ce dossier mĂ©dical est hĂ©bergĂ© dans le cloud sur une plateforme accessible en permanence. Lorsque le mĂ©decin traitant est en vacances, le mĂ©decin remplaçant peut consulter tout le dossier. J’imagine que c’est Ă©galement trĂšs utile en cas d’hospitalisation ? En effet, souvent quand les patients contactent les urgences, ils ne sont pas capables de donner leurs pathologies ou les traitements en cours. On est dans un flou artistique et quand on ne sait pas, on se couvre et on hospitalise. En consultant le dossier mĂ©dical, on peut reconstituer l’historique du patient et prendre la dĂ©cision d’hospitaliser ou pas. Moi je l’ai utilisĂ© pour mon pĂšre, quand j’ai pris ma retraite j’ai fait un voyage Ă  l’étranger et au bout de trois jours l’infirmiĂšre m’alerte Ă  travers la tablette car son Ă©tat de santĂ© Ă©tait dĂ©gradĂ©. Je craignais de devoir rentrer mais l’infirmiĂšre m’a dĂ©crit les symptĂŽmes, j’ai envoyĂ© une ordonnance via la tablette de prise de sang, avec le dĂ©calage horaire, j’ai eu les rĂ©sultats le soir mĂȘme, j’ai changĂ© tout son traitement, j’ai renvoyĂ© une ordonnance et il est allĂ© mieux tout de suite. Avec un dossier mĂ©dical sur le cloud, on arrive Ă  traiter pas mal de chose Ă  distance. Par exemple pour un dĂ©but d’escarres on prend la photo, on l’envoie au mĂ©decin qui n’a pas besoin de se dĂ©placer, il envoie une ordonnance et voilĂ  le tour est jouĂ©. On va y arriver parce qu’il y a de moins en moins de mĂ©decins et les dĂ©placements sont compliquĂ©s. J’avais participĂ© Ă  une rĂ©union organisĂ©e par la Paris pour poursuivre les visites Ă  domicile et la seule solution qu’ils aient trouvĂ© c’est de nous proposer de prendre un abonnement Velib’! Le maintien Ă  domicile est plĂ©biscitĂ© par neuf français sur dix mais il devient de plus en plus difficile de trouver des auxiliaires de vie, qu’en pensez-vous ? C’est surtout Ă  Paris que le problĂšme se pose parce que les auxiliaires de vie viennent de loin. Si elles trouvent un meilleur job, elles dĂ©missionnent. C’est pour ça que dans notre solution, on a souvent du mal Ă  travailler avec les SAAD ou les ADMR parce que justement ils envoient du personnel qui change tout le temps alors que pour les personnes ĂągĂ©es, il faut fidĂ©liser le plus possible. Elles aiment voir tout le temps les mĂȘmes tĂȘtes, ritualiser, toujours faire la toilette dans le mĂȘme sens, etc. Quels sont les problĂšmes que vous rencontrez avec les auxiliaires de vie ? Il y a une grande diffĂ©rence entre Paris et la province. En province, les aidantes professionnelles avaient leur maison, elles Ă©taient fidĂ©lisĂ©es. A Paris les filles se tapent des longs trajets pour un salaire de misĂšre, elle vont dans des beaux appartement, dans des EHPAD ou les gens payent 6000 euros. Il y a un problĂšme de gĂ©nĂ©ration, de culture. Je me rappelle une fois en EHPAD, une fille qui donnait Ă  manger Ă  une personne ĂągĂ©e debout, avec ses Ă©couteurs sur les oreilles, l’air de dire “je fais mon boulot mais ça m’emmerde”. J’ai du la rappeler Ă  l’ordre mais elle ne se rendait pas compte. Quand on s’occupe d’une personne ĂągĂ©e, il faut s’asseoir Ă  cĂŽtĂ© d’elle, crĂ©er un lien, parler de la pluie et du beau temps. Ces gens sont trĂšs seuls, aussi bien au domicile qu’en EHPAD et ce lien est important. Toutes les personnes qui passent au domicile devraient ĂȘtre sensibilisĂ©es aux spĂ©cificitĂ©s de la relation avec des personnes ĂągĂ©es fragilisĂ©es. Vous pensez Ă  d’autres corps de mĂ©tier que les aidants professionnels ? En effet. Je vais vous raconter une anecdote. J’ai Ă©tĂ© sollicitĂ©e en tant qu’experte pour assister une famille dans le cadre d’un litige avec un Ă©lectricien. La personne ĂągĂ©e avait des troubles cognitifs, elle Ă©tait Ă  domicile. Un Ă©lectricien est intervenu et Ă  midi il avait laissĂ© son matĂ©riel par terre, il Ă©tait parti dĂ©jeuner en disant qu’il revenait Ă  deux heures, sauf que la dame n’avait pas compris, elle avait pris tous les outils pour les ranger un peu partout dans l’appartement. A son retour, l’électricien a piquĂ© une crise, il a criĂ© et la patiente ne comprenait pas. La famille a portĂ© plainte et ils m’ont contactĂ© pour que j’aille faire un cours aux Ă©lectriciens sur la maladie d’Alzheimer,. Comment parler aux malades et quelle attitude avoir. J’ai trouvĂ© que c’était une dĂ©marche trĂšs intelligente de faire ça car il y a de plus en plus de personnes ĂągĂ©es seules Ă  domicile et elles auront toujours des problĂšmes domestiques. Les gens qui ne savent pas peuvent ĂȘtre trĂšs durs. Les personnes ĂągĂ©es aiment bien le rangement! Dans quelle situation fait-on intervenir une aide soignante Ă  domicile et dans quelle situation l’auxiliaire de vie suffit ? Les aides soignantes c’est de plus en plus difficile d’en avoir Ă  Paris. Ou bien ce sont des anciennes qui ont quittĂ© l’hĂŽpital et veulent travailler comme ça, mais il y en a qui travaillent toujours en binĂŽme avec la mĂȘme infirmiĂšre. C’est chaque infirmiĂšre qui essaye de s’entourer de gens qu’elles connaissent car c’est vrai qu’il y a des cas oĂč les aides Ă  domicile, Ă©tant livrĂ©es Ă  elles-mĂȘme font n’importe quoi et l’infirmiĂšre, c’est un peu l’oeil de Moscou. Ainsi, j’avais une patiente dont la fille habitait Londres. Sa mĂšre Ă©tait Ă  Paris avec une dame russe qui la gardait et elle hĂ©bergeait toutes ses copines. Elles se servaient dans le frigo de la nourriture rĂ©servĂ©e Ă  la personne ĂągĂ©e
. Comment faire pour Ă©viter ces dĂ©sagrĂ©ments ? C’est une question de formation. Nous on essaye de les former Ă  notre mĂ©thode, les bonnes pratiques. La façon de donner Ă  manger est importante pour Ă©viter les fausses routes alimentaires. On leur explique comment donner Ă  manger, comment parler Ă  une personne atteinte de maladie. La plupart des auxiliaires de vie sont trĂšs peu formĂ©es, ça change tout le temps, avec le turnover les sociĂ©tĂ©s n’ont pas le temps de les reformer. A l’hĂŽpital j’ai dĂ» faire 200 fois la formation sur le lavage des mains et le port des gants. J’avais mĂȘme fait un film humoristique parce que c’était n’importe quoi. Il y en avait une qui avait mis sept paires de gants et Ă  chaque fois qu’elle changeait de chambre, elle en enlevait une. Elle pensait gagner du temps. Les mesures d’hygiĂšne fondamentales ne sont pas connues. La premiĂšre chose Ă  faire est de se laver les mains. On ne peut pas s’occuper d’un patient autrement. On tape Ă  la porte avant de rentrer, on attend qu’on dise entrez », sauf s’ils sont sourds. En termes de santĂ© et de pĂ©rennitĂ© du maintien Ă  domicile, est-ce qu’il y a une diffĂ©rence importante en fonction du niveau d’implication des aidants familiaux dans le processus ? Chaque cas est particulier. C’est gĂ©nĂ©ralement bien d’avoir des proches aidants. Il peut y en avoir plusieurs. Il peut y avoir des conflits affectifs entre aidants familiaux, l’éternelle rivalitĂ© des frĂšres et soeurs. Mais globalement c’est toujours plus facile. C’est soit le conjoint, soit les filles. Les autres ne s’impliquent pas trop, mĂȘme si ça arrive. On ne peut pas gĂ©nĂ©raliser. Parfois, ils ont tendance Ă  penser Ă  la place, faire Ă  la place, dire Ă  la place et au lieu de stimuler les personnes ĂągĂ©es, ça les fait descendre un peu plus mais en mĂȘme temps ils sont lĂ  en permanence et ils sont crevĂ©s. C’est pour ça qu’on parle de sĂ©jours, plateformes d’accueil et baluchonnage. Ils ne veulent pas toujours lĂącher parce que c’est une relation un petit peu ambiguĂ«. Je fais tout pour toi mais en mĂȘme temps je ne veux pas lĂącher prise ». C’est assez Ă©tonnant mais c’est vrai qu’ils sont crevĂ©s mais en mĂȘme temps ils sont trĂšs attachĂ©s. Ils font ça bien, avec coeur dans la majeure partie des cas. Est-ce qu’il y a des cas oĂč le maintien Ă  domicile dans l’état actuel du logement n’est pas rĂ©aliste ? Soit les personnes ĂągĂ©es et les enfants sont d’accord pour faire des modifications, soit ils ne sont pas d’accord. S’ils sont d’accord on peut faire les modifications. Dans le cas contraire on prend des risques et je n’aime pas trop ça. Je fais un rapport Ă©crit en signalant les amĂ©nagements Ă  rĂ©aliser. Si on veut vraiment rester Ă  son domicile jusqu’au bout, il faut anticiper tous les handicaps possibles. On a intĂ©rĂȘt Ă  adapter ou Ă  choisir un appartement adaptable Ă  tous les handicaps. Vous pensez qu’on peut rester Ă  domicile jusqu’à ses derniers instants ? Si les personnes ĂągĂ©es et leurs proches sont dans cette optique et que c’est ce qu’ils souhaitent, on mettra tout en oeuvre pour le faire. Avec le systĂšme des directives anticipĂ©es, les gens Ă©crivent ce qu’ils veulent et ce qu’ils ne veulent pas. Ils ont le droit de changer tous les trois ans. Je pense qu’il faut respecter les choix des personnes ĂągĂ©es. Il y a aussi le mandat de protection future qui n’est pas assez connu. On y nomme la personne de confiance qui prendra les dĂ©cisions quand vous ne serez plus en mesure de les prendre. Il vaut mieux anticiper les mesures de protection juridique. Avoir son domicile Ă  soi, c’est ĂȘtre libre et la sensation de libertĂ© est importante. Chez nous français c’est important. Nous sommes Ă©galement trĂšs attachĂ© Ă  nos maisons. Oui et aux objets. Chacun raconte une histoire. Je pense que c’est important de protĂ©ger ça tant qu’on peut. Les fins de vie Ă  domicile ça se fait. Il y a des Ă©quipes de soins palliatifs. MĂȘme quand les gens sont grabataires. On met le lit qui va bien, le matelas qui va bien, on met tout ce qu’il faut qui va bien. La seule chose qu’on ne sache pas gĂ©rer Ă  domicile et qui peut ĂȘtre dangereux pour la personne et l’environnement c’est les troubles du comportement. Mais tout le reste on arrive Ă  gĂ©rer. D’autres articles ? Le Qigong secret de longevite ? TOP 3 des meilleures montres connectĂ©es Garmin testĂ©es pour encourager l’activitĂ© sportive lors de notre programme avec les Hauts de Seine Choisir un club de lecture, pas si facile leur fonctionnement Denis 82 ans en pleine forme et les aliments qu’ils mangent depuis tout petit pissenlits, ail des ours Entrainement cĂ©rĂ©bral comment jouer Ă  Ruzzle Ă  amĂ©liorĂ© la concentration de Denise ? Alexandre Faure2019-08-07T123704+0200 Articles similaires Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es. AbattementsupplĂ©mentaire pour conditions modestes. Si la personne est ĂągĂ©e de plus de 65 ans ou est invalide au 31 dĂ©cembre de l’annĂ©e d’imposition, elle peut dĂ©duire un abattement supplĂ©mentaire de son revenu (en plus des 10 % d’abattement). L’abattement peut ĂȘtre doublĂ© si le conjoint ou le partenaire de PACS remplit

La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 4 lettres et commence par la lettre B Les solutions ✅ pour IL EST UTILE AU LABORENTIN de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "IL EST UTILE AU LABORENTIN " 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires

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